OMC: candidature de la ministre du Commerce de Corée du Sud

AWP

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Avec Yoo Myung-hee, la liste des potentiels successeurs à Roberto Azevedo monte à cinq.

La ministre du Commerce de Corée du Sud Yoo Myung-hee a présenté sa candidature au poste de directeur général de l’OMC, pour succéder à Roberto Azevedo, qui a annoncé qu’il quitterait prématurément ses fonctions fin août, a-t-on appris mercredi.

Dans un bref communiqué, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a annoncé avoir reçu la candidature de Yoo Myung-hee, 53 ans, première femme à occuper le poste de ministre du Commerce dans son pays.

Cinq candidats ont jusqu’à présent été officiellement proposés par leurs gouvernements respectifs depuis que la période de présentation des candidatures a été ouverte le 8 juin. Elle prendra fin le 8 juillet.

Peu après, les candidats seront invités à rencontrer les 164 membres de l’OMS lors d’une réunion extraordinaire, afin de présenter leurs vues et répondre aux questions des diplomates.

C’est le Mexicain Jesus Seade Kuri qui le premier a déposé formellement sa candidature, quelques heures après le lancement de la procédure.

Cet ancien directeur général adjoint de l’OMC, qui a également la nationalité libanaise, a occupé des postes à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international.

La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, ancienne ministre des Finances et présidente de l’Alliance mondiale pour les vaccins et vaccinations (Gavi), et l’Egyptien Abdel-Hamid Mamdouh, qui a également la nationalité suisse et a longtemps travaillé à l’OMC, ont présenté leur candidature le 9 juin, l’Afrique n’ayant pas réussi pour l’instant à s’entendre sur un candidat unique.

La Moldavie a pour sa part présenté le 16 juin la candidature de son ancien ministre des Affaires étrangères, Tudor Ulianovschi.

L’Afrique, qui n’a encore jamais eu de représentant à la tête de l’OMC, cherchait à présenter un candidat unique pour succéder au Brésilien Roberto Azevedo, qui a décidé de quitter l’OMC un an avant la fin de son mandat pour des raisons familiales.

Si les diplomates reconnaissent qu’il n’y a jamais eu d’Africains à la tête de l’OMC, des voix ont commencé à s’élever pour réclamer la présence d’un représentant des pays développés pour qu’il y ait une alternance après le Brésil.

Plusieurs Européens seraient d’ailleurs intéressés, selon des déclarations faites dans les médias.

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