OCDE: taux de chômage stable à 6,8% en janvier 2021

Communiqué, OCDE

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Le taux de chômage de l’OCDE pour les femmes (à 7,0%) restait plus élevé de 0,4 point de pourcentage que celui des hommes (à 6,6%) en janvier 2021.

Le taux de chômage de la zone OCDE était stable à 6,8% en janvier 2021, et restait 1,6 points de pourcentage au-dessus du niveau observé en février 2020, avant que la pandémie de COVID-19 ne touche le marché du travail1.

En janvier 2021, le taux de chômage était également stable dans la zone euro, à 8,1% pour le troisième mois consécutif, 0,8 point de pourcentage au-dessus de son niveau de février 2020. Les plus fortes baisses dans cette zone, de 0,2 point de pourcentage ou plus, étaient enregistrées en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne, tandis que des hausses de 0,2 point de pourcentage ou plus étaient observées en Lettonie, en Lituanie, au Portugal et en République slovaque.

Le taux de chômage était en baisse de 0,4 point de pourcentage aux États-Unis (à 6,3%) en janvier, et des données plus récentes montrent qu’il a continué de baisser, de 0,1 point de pourcentage, en février 2021 (à 6,2%), avec une baisse du nombre de personnes en mise-à-pied temporaire. En janvier, des baisses de 0,2 point de pourcentage ou plus ont également été observées en Australie (à 6,4%), en Colombie (à 14,3%) et en Israël (à 4,5%), tandis qu’une baisse marginale était enregistrée au Japon (à 2,9%). Le taux de chômage augmentait de 0,2 point de pourcentage au Mexique (à 4,5%), de 0,6 point de pourcentage au Canada (à 9,4%) et de 0,9 point de pourcentage en Corée (à 5,4%, son plus haut niveau depuis octobre 1999).

Le taux de chômage de l’OCDE pour les femmes (à 7,0%) restait plus élevé de 0,4 point de pourcentage que celui des hommes (à 6,6%) en janvier 2021. Cet écart était à peu près au même niveau qu’en février 2020, et bien en-dessous de l’écart de 0,9 point de pourcentage observé en avril 2020. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) de l’OCDE diminuait légèrement, à 14,0%, en janvier (contre 14,2% en décembre).

Plus généralement, il convient de noter que les statistiques du chômage ne rendent pas compte de la totalité du sous-emploi causé par le Covid-19, étant donné que certaines personnes «pas en emploi» peuvent être comptées comme étant «hors de la population active» parce qu’en raison de la pandémie, elles n’étaient pas en mesure de chercher un emploi activement ou bien n’étaient pas disponibles pour travailler2.

 

1 La baisse du taux de chômage de l’OCDE par rapport au pic du mois d’avril 2020 doit être interprétée avec prudence, étant donné qu’elle reflète en grande partie le retour au travail de personnes en mise à pied temporaire aux États-Unis et au Canada, où elles sont comptées comme étant au chômage. Pour le Canada et les États-Unis, le traitement statistique des personnes en mise à pied temporaire est différent des autres pays où elles sont en général comptées comme étant en emploi. Voir la note page suivante sur les divergences dans les statistiques d’emploi et de chômage pendant la crise du Covid-19.
2 Les directives du BIT définissent les personnes au chômage comme “toutes les personnes en âge de travailler qui n’étaient pas en emploi, avaient effectué des activités de recherche d’emploi durant une période récente spécifiée, et étaient actuellement disponibles pour l’emploi si la possibilité d’occuper un poste de travail existait”. Certaines personnes ‘pas en emploi’ peuvent être classées comme ‘inactives/hors de la population active’ parce qu’en raison de la pandémie, elles ne sont pas en mesure de chercher activement du travail même si elles sont disponibles pour travailler, ou bien, elles ne sont pas disponibles pour travailler en raison de responsabilités familiales dues à la fermeture des écoles et des services de soins.

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