OCDE: le taux de chômage continue de baisser en mars 2022

Communiqué, OCDE

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La tendance positive pour l’OCDE se poursuit par un onzième mois consécutif de baisse ou de stabilité du chômage, qui reste inférieur au taux de 5,3% enregistré en février 2020, juste avant la pandémie.

Le taux de chômage mensuel de l’OCDE est tombé à 5,1% en mars 2022, après 5,2% en février. La tendance positive pour l’OCDE se poursuit par un onzième mois consécutif de baisse ou de stabilité du chômage, qui reste inférieur au taux de 5,3% enregistré en février 2020, juste avant la pandémie (Graphique 1).

Le taux de chômage était inférieur au taux enregistré avant la pandémie dans deux tiers des pays de l'OCDE en mars, contre seulement la moitié d'entre eux en février (Graphique 2). En outre, le nombre de chômeurs dans les pays de l'OCDE a continué de baisser, atteignant 34,6 millions, soit 0,9 million de moins qu’avant la pandémie.

La baisse du taux de chômage dans la zone OCDE en mars a été enregistrée aussi bien pour les femmes que pour les hommes, et pour l’ensemble des tranches d’âge.

Dans la zone euro, le taux de chômage a continué de baisser pour s’établir à 6,8% en mars, après 6,9% en février. Les plus fortes baisses ont été enregistrées en Autriche, en Italie, et en Lettonie. La plus forte hausse a été observée en Irlande et de légères hausses ont été enregistrées en Grèce, au Portugal et en Espagne.

En dehors de la zone euro, le taux de chômage a diminué de façon significative au Mexique, et plus modérément au Canada, en République tchèque, en Islande, en Israël, au Japon et aux États-Unis. En revanche, il a augmenté en Turquie et plus légèrement en Colombie et au Danemark. Des données plus récentes montrent qu'en avril 2022, le taux de chômage s'est stabilisé à 3,6% aux États-Unis, et qu’il a légèrement diminué au Canada (pour atteindre 5,2%, son niveau le plus bas depuis que des données comparables existent, en 1976).

Il convient de noter que le taux de chômage ne tient pas compte des personnes qui ne sont pas en emploi qui ne font pas partie de la population active, soit parce qu’elles ne sont pas en mesure de chercher activement un emploi, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles pour travailler.

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