Baisse marginale du taux de chômage de l’OCDE en février 2021, à 6,7%, 1,4 points de pourcentage au-dessus de son niveau d’avant la pandémie
Le taux de chômage de la zone OCDE était en baisse en février 2021, à 6,7% (contre 6,8% en janvier), mais restait 1,4 points de pourcentage au-dessus du niveau observé en février 2020, avant que la pandémie de COVID-19 ne touche le marché du travail1.
En février 2021, le taux de chômage était stable dans la zone euro, à 8,3% (1,0 point de pourcentage au-dessus de son niveau d’avant la pandémie). La Lettonie, avec une hausse de 0,2 point de pourcentage (à 8,7%) et la Slovénie, avec une baisse de 0,2 point de pourcentage (à 4,9%), enregistraient les variations les plus importantes dans cette zone, tandis que peu de changements étaient observés dans les autres pays.
Aux États-Unis, le taux de chômage diminuait de manière marginal en février 2021 (à 6,2%, contre 6,3% en janvier), avec une baisse du nombre de personnes en mise-à-pied temporaire, tandis qu’au Canada, il diminuait de 1,2 points de pourcentage, à 8,2%. Des données plus récentes montrent qu’en mars, le taux de chômage continuait de baisser aux États-Unis (de 0,2 point de pourcentage, à 6,0%) et au Canada (de 0,7 point de pourcentage, à 7,5%). En février 2021, parmi les autres pays, le taux de chômage de l’Australie (en baisse de 0,5 point de pourcentage, à 5,8%) enregistrait une des plus fortes diminutions. En revanche, le taux de chômage augmentait de 0,5 point de pourcentage en Israël (à 5,1%) et était stable au Japon (à 2,9%) et au Mexique (à 4,5%).
Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) de la zone OCDE baissait à 13,7% en février 2021, contre 14,0% en janvier.
Plus généralement, il convient de noter que les statistiques du chômage ne rendent pas compte de la totalité du sous-emploi causé par le Covid-19, étant donné que certaines personnes «pas en emploi» peuvent être comptées comme étant «hors de la population active» parce qu’en raison de la pandémie, elles n’étaient pas en mesure de chercher un emploi activement ou bien n’étaient pas disponibles pour travailler2.