Novartis essuie un revers avec le ruxolitinib contre la Covid-19

AWP

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Les premières données de l’étude de phase III Ruxcovid montrent qu’il n’y a pas eu de «réduction statistiquement significative» de la proportion de patients traités.

Le groupe pharmaceutique Novartis a annoncé lundi que le ruxolitinib en complément du traitement standard par rapport au traitement seul chez des patients atteints de Covid-19 n’a pas atteint son critère d’évaluation principal.

Les premières données de l’étude de phase III Ruxcovid montrent qu’il n’y a pas eu de «réduction statistiquement significative» de la proportion de patients traités par le cocktail thérapeutique qui ont connu de graves complications, par rapport à ceux ayant reçu le traitement standard seul, «y compris le décès, une insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation mécanique ou une admission à l’unité de soins intensifs au 29e jour», détaille le communiqué.

«Bien que l’étude Ruxcovid n’ait pas fourni les résultats que nous espérions, nous allons continuer à collaborer avec le monde médical pour analyser ses résultats afin de mieux comprendre la Covid-19 et le rôle des inhibiteurs de JAK» (janus kinases, ndlr) a déclaré John Tsai, responsable mondial du dévloppement des médicaments et médecin chef de Novartis.

Le colosse pharmaceutique bâlois souligne que son engagement pour combattre la pandémie de Covid-19 reste élevé, évoquant les «multiples initiatives de partenariats dans la recherche», notamment celle avec la biotech zurichoise Molecular Partners dans le développement de deux thérapies Darpin dans une indication potentielle contre la Covid-19.

Novartis a acquis les droits du ruxolitinib hors Etats-Unis auprès du laboratoire américain Incyte en 2009. Incyte étudiait également un repositionnement de ce médicament commercialisé sous les marques Jakavi et Jakafi contre le Covid-19 au pays de l’oncle Sam.

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