Les caisses de pensions helvétiques ayant ont renoué avec les rendements positifs en mai, après deux mois de marasme. La performance mensuelle moyenne a atteint 1,65%, portant le rendement depuis le début de l’année à 1,07%, indique mercredi le relevé périodique compilé par UBS.

L’embellie est attribuée à l’accalmie observé sur le front de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, ainsi qu’à la conclusion d’un accord commercial entre Washington et Londres. Le rendement cumulé sur les cinq premiers mois de 2025 demeure ainsi bien éloigné des 3,19% observés depuis le début des mesures en 2006.

Sur le seul mois de mai, les rendements individuels se sont étalés entre 0,42% et 3,17%. Les petites institutions gérant pour moins de 300 millions de francs d’actifs ont livré une performance d’ensemble de 1,72%, supérieure au 1,50% affiché par leurs consoeurs disposant de plus d’un milliard de francs d’actifs sous gestion.

Les investissements en actions étrangères (+5,4%) se sont révélés les plus prolifiques, devant les titres à dividende autochtones (+2,61%), l’immobilier indirect (+0,48%), les obligations en francs (+0,41%), l’immobilier direct (+0,22%), les infrastructures (+0,08%) et les placements privés (+0,04%). Les obligations en devises étrangères ont généré des pertes à hauteur de 0,07% et les fonds spéculatifs à hauteur de 0,16%.

Les stratèges en investissement de la banque aux trois clés préviennent que la volatilité risque de demeurer élevée dans un avenir proche. Si le moteur à court terme des actions paraît limité, les perspectives de progression des bénéfices d’entreprises, de stabilisation de l’environnement politique et de baisse des taux d’intérêt au pays de l’oncle Sam doivent redonner un coup de fouet à cette classe d’actifs dès l’an prochain.