La société de participations zurichoise a essuyé une perte de 3,1 millions, contre un bénéfice de 7,2 millions en 2021. La performance nette s’est établie à -3,48%.
Comme anticipé, Nebag affiche des chiffres rouges à l’issue de l’exercice 2022. La société de participations zurichoise, qui avait averti début janvier d’un exercice déficitaire à hauteur de 2,71 millions de francs, a finalement essuyé une perte supérieure aux attentes de 3,1 millions, contre un bénéfice de 7,2 millions en 2021. La performance nette s’est établie à -3,48%.
Le contexte économique difficile, marqué du sceau de l’inflation et des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, a également affecté les entreprises de l’univers de place-ment de Nebag, explique jeudi l’entreprise.
Malgré la performance négative, le conseil d’administration entend néanmoins poursuivre sa politique de distribution, proposant de verser à ses actionnaires 0,58 franc par action (contre 0,5 franc précédemment) au titre de l’exercice sous revue, comme annoncé le 22 mars. Comme les années précédentes, cette distribution sera effectuée pour la dernière fois dans le cadre d’une réduction de capital.
Au 31 décembre, le portefeuille d’investissement comportait notamment des participations de référence dans le fabricant d’emballages Plaston, dans la société immobilière Thurella et l’entreprise en liquidation Polun, celles-ci couvrant 14,7% de l’ensemble pour une valeur de 11,8 millions de francs.
Les placements financiers à long terme représentaient plus de la moitié du portefeuille (57,5% ou 46,1 millions). En 2022, 50,5 millions ont été investis dans cette catégorie, précise le communiqué. Les placements à court terme s’élevaient à quelque 10% (7,9 millions) et les autres investissements atteignaient 8,8% (7,1 millions).
Côté obligataire, les titres en francs ont subi une contreperformance de 6,0%, ceux en euros et en dollars ayant dégagé des rendements respectifs de 1,7% et 17,2%.
Pour 2023, Nebag s’attend à des marchés financiers instables, dans un contexte de hausse rapide des taux d’intérêts et d’inflation. L’entreprise estime être bien positionnée pour faire face à la volatilité grâce à la composition de son portefeuille.