Lonza s’attend à caler en 2024, après avoir carburé en 2023

AWP

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Sur l’exercice écoulé, la croissance s’est élevée à 7,9%, ou près de 11% hors effets de change, pour un chiffre d’affaires de 6,71 milliards de francs.

Le sous-traitant de l’industrie pharmaceutique Lonza, privé à l’automne du contrat avec Moderna dans le domaine des vaccins anti-Covid-19, anticipe une stagnation de ses recettes sur l’exercice en cours. Le groupe annonce par ailleurs le retrait de son président et directeur général par intérim Albert Baehny et la candidature de Jean-Marc Hüet pour le remplacer au faîte de l’organe de surveillance.

Sur l’exercice écoulé, la croissance s’est élevée à 7,9%, ou près de 11% hors effets de change, pour un chiffre d’affaires de 6,71 milliards de francs, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

La rentabilité par contre a souffert. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de base a stagné à pratiquement 2,0 milliards de francs, bridé par une marge afférente élaguée de plus de deux points de pourcentage à 29,8%. Le bénéfice net a chuté de près de moitié à 655 millions.

Les actionnaires pourront néanmoins compter sur un dividende de 4,00 francs par titre, agrémenté de 50 centimes par rapport à leur rémunération pour 2022.

 

Lonza recrute son prochain président chez Heineken

Le biochimiste rhénano-valaisan Lonza prendra congé de son président et directeur général (CEO) temporaire Albert Baehny en mai prochain, à l’occasion de son assemblée générale ordinaire. Le groupe proposera pour le remplacer au faîte de l’organe de surveillance par Jean-Marc Huët, qui préside pour l’heure le brasseur néerlandais Heineken, notamment.
M. Baehny conservera la direction exécutive de Lonza jusqu’au recrutement d’un remplaçant, précise un communiqué diffusé vendredi. Il s’était coiffé de la double casquette mi-septembre, dans le sillage du départ inopiné de Pierre-Alain Ruffieux à la tête du comité de direction et peu de temps après la perte du juteux contrat avec le laboratoire massachussetais Moderna dans le domaine des vaccins Covid-19. Il aura passé sept ans au conseil d’administration de Lonza, dont six à la présidence.
Son successeur annoncé a exercé la fonction de trésorier pour le compte des multinationales britannique Unilever et new-yorkais Bristol-Myers Squibb (BMS). De nationalité néerlandaise, il a grandi et réside en Suisse.

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