Les jeunes femmes ont été les plus touchées par le chômage en 2020

AWP

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Les femmes âgées de 15 à 24 ans ont le taux de chômage qui a connu la plus forte augmentation entre 2019 et 2020, de 7,2% à 8%, selon l’OFS.

En 2020, année de l’apparition du COVID-19, les femmes de moins de 40 ans ont été les plus touchées par le chômage. Alors que les hommes ont vu une hausse similaire du taux de chômage dans toutes les tranches d’âge, les disparités sont plus marquées chez les femmes.

Les femmes âgées de 15 à 24 ans ont le taux de chômage qui a connu la plus forte augmentation entre 2019 et 2020, de 7,2% à 8%, selon des chiffres publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique (OFS). En revanche, ce taux a moins évolué chez les femmes âgées de 40 à 54 ans et de 55 à 64 ans. Dans cette dernière catégorie, il a même légèrement baissé.

Indépendamment de leur sexe, les personnes entre 25 et 39 ans ont été les plus confrontées à la perte d’un emploi. Leur taux de chômage est passé de 3,7% à 4,4%.

Et indépendamment des catégories d’âge, le taux de chômage, tel que défini par le Bureau international du travail (BIT), a plus augmenté chez les hommes que chez les femmes en 2020: +0,6 point de pourcentage pour s’établir à 4,7% chez les premiers contre +0,3 point de pourcentage pour s’établir à 5% chez les secondes.

Plus de temps partiel chez les hommes

La répartition temps plein/temps partiel est restée en 2020 globalement la même que l’année précédente. Un peu moins des deux-tiers des actifs ont travaillé à un taux de plus de 90%.

Cependant, des différences significatives sont à noter entre les sexes. Alors que davantage de femmes ont travaillé à temps plein (+0,7 point de pourcentage pour s’établir à 40,9%), il y a eu une baisse du côté des hommes (-0,6 point de pourcentage pour s’établir à 81,7%).

Cette légère hausse du côté des femmes contraste avec un pourcentage qui n’a cessé de diminuer entre 1995 et 2019: 47,1% en 1995, 43,5% en 2005 et 41% en 2015. Chez les hommes, cette diminution poursuit la tendance d’entre 1995 et 2019, de 91,9% à 82,3%.

Positions dirigeantes

Au cours des trente dernières années, les femmes ont été de plus en plus à occuper des positions dirigeantes: 12,2% en 1991, 15,9% en 2011 et 17,4% en 2019 - un taux record. En 2020, il y a eu une baisse de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 16,9% - ce taux reste toutefois le deuxième le plus élevé.

Dans les directions d’entreprise, il y a depuis des années quelque 4 femmes actives sur 100, contre quelque 8 hommes actifs sur 100. En 2020, les femmes représentaient 36% de l’ensemble des chefs, soit 0,6 point de pourcentage de moins qu’en 2019, une année record. Depuis qu’il y a au moins un tiers de femmes à ces postes (pourcentage atteint en 2005), la progression est plus lente.

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