Les exportations horlogères ont rebondi en mai, enregistrant une hausse de 13,6% sur un an à 2,0 milliards de francs. A l’exception notable de la Chine et de Hong Kong, les activités ont évolué de manière positive sur tous les principaux marchés, indique mardi la Fédération de l’industrie horlogère (FH) mardi.

La croissance a été portée par l’augmentation des prix. En effet, le nombre de pièces exportés est resté quasiment stable sur un an (-0,7%). «La croissance est due presque exclusivement aux montres de plus de 3’000 francs (prix export), dont la valeur a progressé de 20,0% par rapport à mai 2021», détaille la faîtière dans son communiqué, pour un nombre de pièces écoulés en hausse de 9,5% sur un an.

Les montres en dessous de 200 francs ont enregistré une croissance tant en valeur (+3,9% qu’en volume (+5,0%) tandis que la tendance négative s’est poursuivie dans la gamme 200-500 francs. Dans cette catégorie, un repli des exportations a été constaté, aussi bien en terme de nombre de pièces (-20,9%) qu’en valeur (-22,0%). Enfin les garde-temps entre 500 et 3’000 francs se sont maintenus à l’équilibre (-0,2%) en valeur, tout en accusant un repli de 2,9% des volumes.

Les marchés occidentaux ont fortement soutenu la demande, avec une hausse aussi bien aux Etats-Unis (+34,8%) qu’en Europe (+31,6%). L’Asie (-3,5%) a été partagée entre, d’une part, la contraction de la Chine (-65,2%) pour le deuxième mois consécutif ainsi que la baisse plus légère mais persistante de Hong Kong (-3,4%) et, d’autre part, la dynamique marquée affichée par le Japon (+29,9%), Singapour (+27,2%), les Emirats arabes unis (+25,9%) ou la Corée du Sud (+26,5%).