Les exportations horlogères continuent de se redresser en septembre

AWP

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Au niveau des marchés, les Etats-Unis (+28,5% sur deux ans) et la Chine (+45,3%) jouent comme à l’accoutumé leur rôle de locomotive.

Les exportations horlogères suisses ont poursuivi sur leur lancée positive en septembre. Leur chiffre d’affaires s’est inscrit à 1,88 milliard de francs, ce qui représente une hausse de 16,6% sur un an, 2020 ayant été affecté par la pandémie, rapporte l’Administration fédérale des douanes. Les Etats-Unis et la Chine ont en particulier soutenu cette performance.

Par rapport à septembre 2019, la hausse est de 3,1%. «Le troisième trimestre a encore subi un effet de base favorable, dans la mesure où la période correspondante en 2020 faisait toujours face aux conséquence de la pandémie», rappelle mardi la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH).

Les volumes envoyés à l’étranger ont en revanche continué à se replier (-16,5% sur deux ans), précise le communiqué.

De janvier à septembre, les envois à l’étranger de l’industrie horlogère totalisent 16,1 milliards de francs, une avancée de 1,0% sur deux ans.

L’Europe disparate

Au niveau des marchés, les Etats-Unis (+28,5% sur deux ans) et la Chine (+45,3%) jouent comme à l’accoutumé leur rôle de locomotive en septembre. Hong Kong (-20,4%), le Japon (-21%), respectivement troisième et cinquième pays les plus importants en termes de recettes, se sont repliés tandis que le Royaume-Uni (+12,8%), en quatrième position, s’est renforcé.

Les autres pays européens clés ont pris des voies disparates. La France (+4,1%) a avancé tandis que l’Allemagne (-4,5%) et l’Italie (-20%) ont cédé du terrain.

En considérant les produits par catégorie de prix, les garde-temps de moins de 500 francs (prix export) ont vu leurs volumes et recettes chuter. Au-dessus de cette barre, le chiffre d’affaires s’est enrobé de 6,2% sur deux ans.

Les exportations horlogères sont quelque peu supérieures aux attentes de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), écrit l’analyste Patrik Schwendimann. Le spécialiste rappelle en outre que les actions Swatch et Richemont, comme les autres titres du secteur du luxe, ont perdu des plumes ces dernières semaines après avoir atteint un plus haut cet été.

Cette baisse est notamment liée aux défis rencontrés en Chine, le marché le plus important. Les intentions du gouvernement de Xi Jinping de mieux répartir les richesses, le secteur immobilier (Evergrande) et l’évolution de la pandémie dans certaines régions ont amené les investisseurs à se montrer prudents vis-à vis des actions du secteur du luxe.

A 10h07, Richemont grignotait 0,28% à 109,1 francs, Swatch prenait 0,7% à 249,7 francs dans un SLI en hausse de 0,21%.

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