Le système financier britannique «prêt» à un Brexit sans accord

AWP

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«Le système financier britannique est prêt pour le Brexit quelle que soit la forme qu’il prendra», a assuré le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney.

Le système financier britannique est «prêt» à faire face à un Brexit sans accord, a assuré jeudi Mark Carney, le patron de la Banque d’Angleterre, au moment où s’intensifient les spéculations autour d’un départ chaotique de l’UE.

«Le système financier britannique est prêt pour le Brexit quelle que soit la forme qu’il prendra», a assuré le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) lors d’une conférence de presse, après la publication du rapport semestriel de l’institution sur la stabilité du système financier britannique.

«La plupart des risques» qui pèsent sur le système financier face aux perturbations attendues d’un Brexit sans accord «ont été atténués», a estimé la BoE dans ce document publié jeudi.

Durant la conférence de presse, Mark Carney, dont le mandat à la tête de la BoE s’achèvera en janvier, a répété que la probabilité d’une sortie abrupte du Royaume-Uni de l’Union européenne avait «augmenté sensiblement» dans les esprits depuis l’année dernière.

La perspective d’un «no deal», scénario noir pour les milieux d’affaires, s’est précisée dernièrement, à mesure que le Brexiter Boris Johnson se rapproche du poste de Premier ministre.

M. Johnson est favori dans la course pour le 10, Downing Street, dont l’épilogue sera connu le 23 juillet. Il a été l’un des chefs de file de la campagne pour le Brexit au référendum de juin 2016 et a promis de sortir quoi qu’il arrive de l’UE le 31 octobre, date fixée désormais pour le départ après deux reports.

Face à l’hypothèse grandissante d’un «no deal», M. Carney a ajouté que «le degré de préparation pour un tel scénario a progressé», même si des «risques importants» subsistent.

Selon lui, des perturbations sont «possibles», notamment si les Européens ne prennent pas de nouvelles mesures pour garantir la continuité des échanges financiers de part et d’autre de la Manche. La BoE a plusieurs fois jugé par le passé que Bruxelles n’avait pas bien préparé le Brexit sur le plan des services financiers. Elle juge que les perturbations financières toucheraient avant tout le continent.

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