Le secteur du tourisme optimiste pour la saison d’hiver

AWP

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Une hausse moyenne des nuitées de 0,7% au regard de l’hiver précédent est attendue.

L’économie du tourisme envisage avec un optimisme modéré la saison d’hiver qui s’achève. Selon un sondage réalisé par Suisse Tourisme, une hausse moyenne des nuitées de 0,7% au regard de l’hiver précédent est attendue. Les anticipations se révèlent toutefois fluctuantes.

De manière générale, les régions et destinations touristiques, le représentant des remontées mécaniques, les prestataires de l’hôtellerie et de la parahôtellerie, de la gastronomie et d’autres services touristiques évoquent de très bonnes conditions météorologiques et l’excellent enneigement, indique mardi Suisse Tourisme. Les organismes et sociétés sondés dans l’enquête non représentative font aussi part de bons taux de fréquentation durant les jours fériés.

En revanche, les fêtes de Pâques tardives ont joué en défaveur des régions de montagne, plusieurs d’entre elles signalant également des reculs dans le domaine des séminaires professionnels et des voyages de groupe de touristes chinois. Ces estimations réservées sont, en outre, influencées par une très bonne saison d’hiver précédente et les incertitudes liées aux réservations, lesquelles interviennent de plus en plus à court terme.

Les sociétés de remontées mécaniques ainsi que les destinations ayant déjà communiqué leurs évaluations pour la saison d’hiver actuelle se distinguent par leur optimisme, observe l’Office suisse du tourisme. Par exemple, les remontées mécaniques des Grisons annoncent une fréquentation et un chiffre d’affaires au-dessus de la moyenne des dix dernières.

Redevable avant tout des bonnes conditions météorologiques et d’enneigement, cette situation favorable prouve également que, lorsque les conditions météorologiques sont optimales, les sports d’hiver demeurent un produit touristique très demandé, poursuit Suisse Tourisme. Ce bilan s’accompagne toutefois de bémols: d’une part, la fréquentation et les chiffres d’affaires restent encore inférieurs à ceux des années de fort développement, soit avant 2008. D’autre part, il n’est pas certain que des conditions météo aussi optimales prévaudront à nouveau l’année prochaine.

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