Le ministre allemand des Finances balaie les critiques

AWP

1 minute de lecture

«Nous ne constatons aucun recul économique», a souligné Olaf Scholz, alors que le FMI et nombre de partenaires européens demandent à Berlin de stimuler sa croissance.

Le ministre allemand des Finances Olaf Scholz a fait la sourde oreille aux demandes des mesures additionnelles pour la relance de la première économie d’Europe et a prédit une «croissance plus forte» à la fin de l’année et en 2020.

«Nous avons une situation économique stable», a affirmé M. Scholz devant des journalistes, en marge des réunions des institutions de Bretton Woods, du G7 et du G20 à Washington. Il a évoqué la perspective d’une meilleure croissance pour la fin de cette année et pour l’année prochaine.

«Nous ne constatons aucun recul économique», a souligné le ministre, alors que le Fonds monétaire international et nombre de partenaires européens demandent à Berlin de stimuler sa croissance à coups d’investissements publics.

«Nous ne sommes pas dans une situation où il faudrait agir avec précipitation», a-t-il insisté.

Il a souligné que Berlin avait déjà beaucoup investi et que l’économie allemande affiche «un taux très élevé d’emplois» et que certaines secteurs souffrent même d’un manque de personnel qualifié, autant de signes à ses yeux que l’économie allemande va bien.

Pour le ministre, «les investissements publics sont à leur plus haut niveau depuis une éternité», évoquant quelque 400 milliards d’euros dans la prochaine décennie auxquels viennent s’ajouter 150 milliards d’euros liés à un plan de protection du climat.

Jeudi, le ministère allemand de l’Economie a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l’an prochain mais estime, comme M. Scholz, que le pays n’est pas pour autant menacé d’une «crise».

Pour 2020, Berlin pronostique désormais seulement 1% de croissance, au lieu de 1,5% encore espéré au printemps dernier. Pour l’année en cours, le ministère s’en tient à sa prévision déjà très basse de 0,5% de croissance, un chiffre historiquement faible comparé aux 2,2% de 2017 et 1,4% l’an dernier.

A lire aussi...