Le doute s’estompe dans l’esprit des analystes en septembre

AWP

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L’indicateur correspondant compilé par CFA Society Switzerland et Credit Suisse s’est inscrit à 25,7 points, après une brève incursion en territoire négatif un mois plus tôt.

L’appréciation des analystes pour les perspectives à court terme de l’économie helvétique a nettement rebondi en septembre, effaçant l’inquiétude exprimée en août. L’indicateur correspondant compilé par CFA Society Switzerland et Credit Suisse s’est inscrit à 25,7 points, après une brève incursion en territoire négatif un mois plus tôt.

Les auteurs du rapport soulignent mercredi que l’indice a ainsi déjà essuyé trois décrochages «en V marqué» depuis l’éclatement de la pandémie, correspondant avec le déferlement des trois principales vagues de contaminations.

La détérioration de l’appréciation de la conjoncture chinoise, pressentie ces derniers mois, s’est bel et bien produite. Les autres grandes zones géoéconomiques par contre doivent toujours suivre une tendance similaire à celle de la Suisse.

La confiance reste ainsi de mise pour les exportations helvétiques, six sondés sur dix anticipant une poursuite de la bonne tenue actuelle sur au moins six mois, et trois sur dix pronostiquant une amélioration. Sur le front de l’emploi, le taux de chômage doit au moins se stabiliser.

Les expectatives en matière de taux d’intérêts demeurent elles aussi figées, avec 80% des répondants ne percevant aucun mouvement à brève échéance, alors que 70% prévoyant une hausse à plus long terme.

L’inflation demeure un sujet majeur d’incertitudes. Si 40% des réponses mentionnent une accélération du renchérissement sur les six prochains mois, l’ampleur du phénomène divise profondément les experts.

Un analyste sur deux prévoit une progression des cours de Bourse helvétiques, quand un tiers parie sur une stagnation. Une même proportion doute par ailleurs d’un quelconque impact des critères ESG sur les rendements.

Le principal risque appréhendé pour ces placements «durables» reste le spectre restreint d’opportunités qu’il comprend, mais la question de l’effet de mode est désormais jugée aussi problématique.

Un gros tiers des sondés n’a pas constaté de regain de demandes de ses clients autour des questions environnementales.

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