Le dollar, un peu plus ferme, va jouer gros sur un indicateur d’inflation

AWP

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Vers 22h, le billet vert prenait 0,05% face à la monnaie unique, à 1,0534 dollar pour un euro. Il gagnait également 0,84% face au yen et 0,23% face au franc.

Le dollar a enregistré quelques gains lundi face à l’euro et d’autres devises majeures, avant la publication, mardi, d’un indicateur d’inflation américain qui pourrait le fragiliser.

Vers 20H55 GMT, le billet vert prenait 0,05% face à la monnaie unique, à 1,0534 dollar pour un euro. Il gagnait également 0,84% face au yen et 0,23% face au franc.

Seule la livre sterling faisait front, aidée par la progression surprise du produit intérieur brut (PIB) britannique, qui a rebondi de 0,5% en octobre sur un mois après un repli de 0,6% en septembre.

«L’horizon reste sombre pour l’économie britannique, qui pourrait déjà être dans les premiers moments d’une récession susceptible de durer au-delà de l’année prochaine», a tempéré Joe Manimbo, de Convera, dans une note.

Quant au dollar, c’est l’indice des prix à la consommation CPI pour novembre, attendu mardi, qui «va donner le ton», selon Mazen Issa, de TD Securities, davantage que la banque centrale américaine (Fed).

La décision de la Fed, attendue mercredi, est, rappelle-t-il, déjà intégrée par les cambistes, qui attribuent une probabilité de 75% à un relèvement d’un demi-point du taux directeur, qui le porterait à une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.

Concernant le CPI, si une surprise à la hausse «sera difficile, surtout d’un mois sur l’autre», un chiffre moins élevé que prévu «confirmerait que la Fed aura moins à faire» qu’anticipé en matière de resserrement monétaire, selon l’analyste.

Cela conduirait le marché à revoir à la baisse sa prévision de taux maximum, l’an prochain («peak rate»), ce qui affaiblirait le dollar, déjà sur la défensive depuis un mois.

«Cela pourrait se révéler positif pour les actifs considérés comme plus risqués», tels, sur le marché des changes, la livre ou le dollar australien.

En attendant, le regain de nervosité des opérateurs à l’orée d’une semaine qui verra aussi des réunions de la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d’Angleterre (BoE) et la banque centrale suisse (BNS), toutes trois jeudi, pénalisait plutôt les devises volatiles, à l’instar du dollar néozélandais ou du rand sud-africain.

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