Le dollar stable dans un marché attentiste et aux échanges réduits

AWP

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Vers 11h40, le billet vert était stable face à l’euro, à 1,0777 dollar, et perdait légèrement du terrain face à la devise britannique, qui prenait 0,11% à 1,2616 dollar.

Le dollar a démarré la semaine quasiment stable lundi, dans un marché calme en l’absence des investisseurs américains lors d’un jour férié aux Etats-Unis, les cambistes digérant les données économiques de la semaine passée.

Vers 11h40, le billet vert était stable face à l’euro, à 1,0777 dollar, et perdait légèrement du terrain face à la devise britannique, qui prenait 0,11% à 1,2616 dollar.

«En ce début de semaine, l’optimisme concernant le recul de l’inflation» aux Etats-Unis «n’est certainement pas aussi élevé qu’il ne l’était au début de la semaine dernière», a commenté Derek Halpenny, analyste de MUFG.

La hausse des prix à la production en janvier aux Etats-Unis a en effet été plus importante que prévu, selon un indicateur publié vendredi. Une nouvelle déception pour les marchés financiers après la progression plus forte qu’attendu des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis annoncée mardi dernier.

«Les données de la semaine dernière encourageront certainement la Fed (banque centrale américaine, NDLR) à poursuivre sa rhétorique prudente», a estimé M. Halpenny.

Vendredi, la présidente de la Fed de San Francisco, Mary Daly, avait déclaré que la banque centrale américaine devait «résister à la tentation d’agir rapidement lorsque la patience est nécessaire» et être prête «à réagir avec agilité à mesure que l’économie évolue».

Ce lundi étant «jour férié aux Etats-Unis, il faut donc s’attendre à un début de semaine calme», a prévenu Jim Reid, analyste de Deutsche Bank, ce qui implique des volumes d’échanges moindres en l’absence des investisseurs américains.

Les investisseurs attendent désormais la publication mercredi des minutes de la dernière réunion monétaire de la Fed, qui s’était tenue en janvier.

«Les minutes pourraient révéler que l’ampleur de la réduction des réductions de taux prévue commence à sembler excessive», a noté M. Halpenny.

La réunion de janvier «a marqué la fin de la tendance au resserrement monétaire», a poursuivi l’analyste, «mais c’est aussi à ce moment-là que Jerome Powell (le président de la Fed, NDLR) lors de la conférence de presse, a pratiquement rejeté l’idée d’une baisse des taux en mars».

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