Le dollar maintient sa progression après le discours de Trump

AWP

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Vers 21h, l’euro reculait de 0,19% face au billet vert à 1,1012 dollar.

Le dollar s’affichait en légère hausse face à l’euro en fin de séance mardi, maintenant sa progression après un discours sur l’économie du président américain sans surprise majeure.

Vers 20H00 GMT (21H00 à Paris), l’euro reculait de 0,19% face au billet vert à 1,1012 dollar.

La devise américaine s’appréciait par ailleurs de 0,12% face à un panier composé des principales monnaies.

Les acteurs du marché attendaient notamment mardi une intervention du locataire de la Maison Blanche devant le Club économique de New York.

Mais les cours «ont finalement peu réagi» à ce discours «car on s’attendait à ce que (Donald Trump) apporte un peu de détail sur le statut des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ou bien sur d’éventuelles taxes à l’importation sur les produits automobiles en provenance d’Europe», a souligné Brendan McKenna de Wells Fargo. «Il semble avoir finalement évité de rentrer dans ces détails», a-t-il ajouté.

La livre sterling de son coté se stabilisait après les nets gains engrangés la veille, grappillant 0,02% face au billet vert, à 1,2857 dollar, et perdant 0,24% face à l’euro, à 85,65 pence pour un euro.

La devise britannique a profité lundi du fait que l’europhobe Nigel Farage, accusé de diviser le camp du Brexit, a renoncé à disputer aux conservateurs au pouvoir plus de 300 sièges lors des élections du 12 décembre au Royaume-Uni.

Cela pourrait permettre aux conservateurs de bénéficier d’une majorité plus claire et ainsi leur donner plus de marge pour briser l’impasse du Brexit.

La livre sterling avait aussi bénéficié de la croissance du Produit intérieur brut du Royaume-Uni au troisième trimestre, une progression certes légère (+0,3%) mais suffisante pour éviter au pays de tomber dans la récession en encaissant deux trimestres consécutifs de repli.

Le taux de chômage est de son côté retombé à 3,8% sur les trois mois achevés fin septembre, contre 3,9% fin août, d’après des chiffres diffusés mardi.

Mais «un aspect inquiétant», selon David Cheetham, analyste pour XTB, est le ralentissement de la hausse des salaires. Ceux-ci ont progressé de 3,6% contre 3,8% attendus.

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