Le dollar grimpe, dopé par les bons chiffres sur l’emploi US

AWP

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Vers 17h, le dollar prenait 0,64% face à l’euro, à 1,1759 dollar pour un euro. Depuis le début de la semaine, le dollar gagne plus de 1%.

Le dollar américain grimpait vendredi, notamment face à l’euro, soutenu par la création de près d’un million d’emploi aux Etats-Unis, renforçant l’idée que la reprise est en cours outre-Atlantique.

Vers 15H00 GMT (17H00 à Paris), le dollar prenait 0,64% face à l’euro, à 1,1759 dollar pour un euro. Depuis le début de la semaine, le dollar gagne plus de 1%.

Au total, 943’000 emplois ont été créés en juillet, mieux qu’attendu par un consensus d’analystes qui tablaient sur 925’000, a annoncé vendredi le département du Travail.

«La Fed va être contente avec ce rapport», commente Edward Moya, analyste chez Oanda.

Tant que la banque centrale conserve ses taux au plus bas pour soutenir l’économie, la monnaie est moins attractive pour les investisseurs.

Aux Etats-Unis, plusieurs membres de la Fed (Banque centrale américaine) ont estimé qu’il était temps d’envisager de resserrer leur politique monétaire pour contrer une inflation en hausse.

L’institution va cependant «probablement attendre encore un rapport sur l’emploi de ce calibre avant», prévient M. Moya.

Par comparaison, «l’euro est récemment en difficulté, en raison du ton conciliant de la Banque centrale européenne et de la reprise lente en Europe», commente Fawad Razaqzada, analyste chez ThinkMarkets.

La livre britannique évoluait pour sa part à son plus haut depuis début avril face à l’euro (+0,10% à 84,86 pence pour un euro, après avoir atteint 84,70 pence plus tôt dans la séance).

«La livre a profité du fait que les marchés tablent désormais sur une hausse des taux britanniques dès la fin de l’année prochaine», explique Lee Hardman, analyste chez MUFG.

Lors de sa réunion de politique monétaire, la Banque d’Angleterre (BoE) a envisagé un «modeste resserrement» «probablement nécessaire» dans les prochaines années, un ton modéré mais déjà nettement plus déterminé que celui de la Banque centrale européenne (BCE).

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