Le dollar en retrait, dans l’attente du rapport sur l’emploi vendredi

AWP

1 minute de lecture

Vers 22h20, le billet vert perdait 0,30% face à la monnaie unique, à 1,0578 dollar pour un euro. Il cédait aussi 0,90% au yen, à 136,12 yens pour un dollar.

Le dollar se repliait jeudi face à la plupart des autres devises majeures après la publication de chiffres du chômage plus élevés qu’attendu, mais les cambistes restaient sur la réserve avant le rapport mensuel sur l’emploi, vendredi.

Vers 21H20 GMT, le billet vert perdait 0,30% face à la monnaie unique, à 1,0578 dollar pour un euro. Il cédait aussi 0,90% au yen, à 136,12 yens pour un dollar.

Pour Joseph Manimbo, de Convera, l’heure est à «la prudence» avant la publication des chiffres de créations d’emplois aux Etats-Unis pour février, vendredi, et une communication de la Banque du Japon après sa réunion.

Jeudi, le «greenback», l’un des surnoms du dollar, a cédé un peu de terrain du fait de nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage à leur plus haut niveau depuis décembre aux Etats-Unis, a expliqué Brad Bechtel, de Jefferies.

Le dollar a aussi reculé au diapason des taux obligataires, qui se sont brutalement détendus après un début de semaine explosif.

Le dollar profiterait de créations d’emplois plus élevées que prévu, vendredi, «mais il a beaucoup progressé en peu de temps, donc on pourrait voir des prises de bénéfices» après la publication de l’indicateur, anticipe Brad Bechtel.

Ailleurs sur le marché des changes, le peso mexicain a atteint jeudi son plus haut niveau face au dollar depuis plus de 5 ans. «Il a beaucoup d’atouts en ce moment», selon Brad Bechtel.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, la devise bénéficie du taux d’intérêt très élevé de la banque centrale du Mexique (Banco de Mexico), situé actuellement à 11%, qui a fait de ce pays une destination de choix actuellement pour le «carry trade».

Cette stratégie consiste à emprunter des devises sur un marché à taux d’intérêt faibles, pour les placer dans un pays aux rendements supérieurs, le Mexique affichant les taux obligataires parmi les plus élevés des grandes économies.

Pour Marc Chandler, le peso mexicain est aussi porté par la bonne tenue de la Bourse de Mexico, qui est proche des records atteints l’an dernier, alors que Wall Street piétine.

Dernière carte dans le jeu du peso, le fait que le pays bénéficie d’un afflux d’investissements étrangers dans des projets économiques d’ampleur, notamment chinois, selon l’analyste.

A lire aussi...