Le dollar en repli avec l’anticipation d’une baisse des taux

AWP

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Vers 21h, l’euro s’appréciait de 0,97% face au billet vert à 1,0987 dollar.

Le dollar était en net recul face à l’euro et à d’autres devises, une majorité d’acteurs du marché s’attendant désormais à une baisse des taux directeurs américains en réaction aux conséquences économiques du coronavirus.

Vers 20H00 GMT (21H00 à Paris), l’euro s’appréciait de 0,97% face au billet vert à 1,0987 dollar.

Le dollar index, qui mesure la valeur de la devise américaine face à un panier d’autres devises, perdait 0,48%. Il a cédé environ 1,5% depuis son sommet en plus de deux ans et demi atteint jeudi dernier.

Relativement épargnés jusqu’ici avec seulement 15 cas détectés, les Etats-Unis sont prêts à répondre à l’épidémie de coronavirus à «une échelle beaucoup plus grande», a affirmé mercredi Donald Trump, assurant qu’une large propagation du virus dans le pays pouvait être évitée.

Le Centre de contrôle et de prévention des maladies américains (CDC) a toutefois annoncé un premier cas «d’exposition inconnue» en Californie, le patient n’ayant ni voyagé dans les zones à risques ni été en contact avec un autre malade.

«La propagation du coronavirus renforce la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt de la Fed pour compenser les menaces à l’expansion la plus longue jamais enregistrée de l’économie américaine», note Joe Manimbo de Western Union.

Une baisse des taux d’intérêt a pour but de relancer l’activité économique mais a également pour conséquence de rendre la devise concernée moins rémunératrice, et donc moins attractive pour les cambistes.

Selon la plateforme boursière CME, 67,5% des investisseurs pensent que la Réserve fédérale va abaisser le loyer de l’argent lors de la réunion de politique monétaire en mars. Ils étaient moins de 8% à faire ce pari il y a un mois.

De son côté, la livre sterling reculait face à l’euro et dans une moindre mesure face au dollar après que Londres a menacé de se retirer dès juin des négociations commerciales avec l’Union européenne sur les relations post-Brexit, censées durer jusqu’à la fin de l’année, faute de perspectives sérieuses d’accord.

De plus, le gouvernement britannique a exclu jeudi de s’aligner sur les règles communautaires, comme le souhaite l’Union européenne en échange d’un accord de libre-échange avantageux, dans son mandat de négociation pour la future relation commerciale post-Brexit avec Bruxelles.

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