Le dollar creuse ses pertes, au plus bas depuis avril 2018 face à l’euro

AWP

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Vers 21h15, le dollar reculait de 0,54% face à l’euro, à 1,2266 dollar pour un euro et de 0,48% face à la livre, à 1,3574 dollar pour une livre.

Le dollar creusait jeudi ses pertes pour la quatrième séance d’affilée face à l’euro et aux autres grandes monnaies, alors que les cambistes tablent sur un potentiel plan de relance américain.

Il évoluait à ses plus bas depuis deux ans et demi face à la devise européenne.

Vers 20H15 GMT, le dollar reculait de 0,54% face à l’euro, à 1,2266 dollar pour un euro, à son plus bas depuis avril 2018 et de 0,48% face à la livre, à 1,3574 dollar pour une livre.

Le billet vert avait inscrit un plus bas à 1,3624 dollar pour une livre plus tôt en séance, avant que le Royaume-Uni ne jette une nouvelle ombre aux difficiles négociations avec l’Union européenne.

Un porte-parole du Premier ministre Boris Johnson a averti, dans un communiqué, qu’un échec des discussions commerciales post-Brexit restait «très probable» sans concession importante de Bruxelles.

Le billet vert a également touché son plus bas depuis avril 2018 sur le Dollar index, qui le compare aux principales autres monnaies.

«La faiblesse du dollar a plusieurs facteurs, notamment les déficits qui continuent de croître», a commenté Peter Cardillo, stratège de Spartian Capital Securities.

«Bien sûr, plus le dollar est faible, mieux c’est pour les exportations américaines mais cela finira par poser un problème», a-t-il poursuivi.

Signe que l’appétit du marché pour le risque était aiguisé, le très volatil bitcoin a flambé, dépassant les 23’000 dollars pour la première fois de son existence. Il a ensuite battu en retraite légèrement: Vers 20H15 GMT, il valait 22.840 dollars, en hausse de 7,70%.

Aux Etats-Unis, les élus du Congrès se rapprochaient d’un accord sur une aide financière d’urgence pour les ménages et entreprises du pays face à la crise du coronavirus.

«Il n’y a pas d’information neuve sur des progrès sur le plan de relance, et le Congrès va bientôt manquer de temps, mais c’est comme pour le Brexit: le marché croit qu’ils vont trouver une solution», a résumé Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine (Fed) a assuré mercredi qu’elle continuerait de soutenir l’économie jusqu’à ce que des «progrès substantiels» soient réalisés.

La livre britannique, qui avait atteint un plus haut depuis mai 2018 face au dollar, a perdu du terrain après la déclaration britannique. Elle restait en hausse de 0,48% face au dollar mais régressait face à l’euro (-0,06% à 0,9036 pence).

Les cambistes se focalisaient sur les négociations difficiles entre Londres et Bruxelles sur un accord commercial post-Brexit.

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