La croissance d’Euronext se poursuit au deuxième trimestre

AWP

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Le bénéfice net a atteint 118,9 millions d’euros et son chiffre d’affaires réalisé entre avril et juin s’élève à 374,7 millions d’euros, des chiffres légèrement supérieurs aux prévisions.

L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a rapporté jeudi une hausse de 37,2% de son bénéfice net au deuxième trimestre, fort d’une croissance de ses revenus dans tous les secteurs d’activité et de l’acquisition de la Bourse de Milan.

Le bénéfice net d’Euronext a atteint 118,9 millions d’euros et son chiffre d’affaires réalisé entre avril et juin s’élève à 374,7 millions d’euros, des chiffres légèrement supérieurs aux prévisions du consensus d’analystes sondés par Factset.

Le groupe français a racheté fin avril 2021 l’opérateur italien Borsa italiana et ses revenus avaient été intégrés aux comptes d’Euronext à partir de mai. Un effet de base favorable gonfle donc légèrement les variations publiées, Borsa italiana représentant désormais plus d’un tiers du chiffre d’affaires d’Euronext.

Pro forma, c’est-à-dire si la Bourse de Milan avait fait partie du groupe Euronext dès le début du deuxième trimestre de 2021, la croissance du chiffre d’affaires est de 2,5% et celle du bénéfice net de 25,6%.

«Un bon trimestre» qui «confirme un excellent dynamisme des activités de trading et des revenus non liés aux volumes», s’est félicité le patron d’Euronext Stéphane Boujnah dans un entretien à l’AFP, soulignant que «l’ensemble des activités progressent».

Étape importante pour le plan climat d’Euronext, la migration de son centre de données depuis Londres vers une infrastructure alimentée entièrement par des énergies renouvelables à Bergame, en Italie, a été finalisée.

«Un événement important» pour M. Boujnah, «car désormais 25% des actions échangées en Europe le sont sur une plateforme physiquement située à l’intérieur de l’Union européenne», un enjeu depuis le Brexit.

En juin, Euronext a présenté ses objectifs en matière de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, en se basant sur la méthodologie du «Science based target initiative», un comité fondé par le Pacte mondial des Nations-Unies, le WWF, le World Resources Institute et le CDP, chargé de certifier la cohérence des objectifs environnementaux des entreprises.

L’opérateur des Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Dublin, Oslo et Milan, prévoit de réduire d’ici 2030 de 70% les émissions de ses activités propres (scope 1 et 2) par rapport à 2020 et de réduire les émissions indirectes liées à leur chaîne de valeur (scope 3) de 46,2% par rapport à 2019.

«Ce sont des chiffres ambitieux, que nous souhaitons atteindre via la transformation de nos opérations et pas du tout en achetant des crédits de compensation carbone», a précisé M. Boujnah.

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