La Banque d’Italie s’attend à une croissance nulle au deuxième trimestre

AWP

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Après la reprise au premier trimestre, avec une croissance de 0,6%, le PIB italien «est resté plus ou moins inchangé au printemps» par rapport au trimestre précédent, indique la banque centrale.

La croissance économique en Italie devrait connaître un net coup d’arrêt au deuxième trimestre et s’avérer proche de zéro, sous l’effet d’un ralentissement des investissements dû à la hausse des taux d’intérêt, selon des estimations de la Banque d’Italie publiées vendredi.

Après la reprise au premier trimestre, avec une croissance de 0,6%, le Produit intérieur brut (PIB) «est resté plus ou moins inchangé au printemps» par rapport au trimestre précédent, indique l’institution dans son dernier Bulletin économique.

Le durcissement des conditions d’accès au crédit ne serait que «partiellement compensé» par «l’augmentation des investissements publics prévue dans le cadre du plan de relance» de l’Italie, financé par des fonds européens.

La Banque d’Italie a également revu légèrement à la baisse sa prévision de croissance pour 2024, tablant désormais sur 0,9% contre 1% estimé en juin. Pour 2025, elle prévoit désormais une croissance de 1%, contre 1,1% auparavant.

A l’inverse, l’institution a maintenu à 1,3% sa prévision de croissance pour cette année, qu’elle avait nettement revue à la hausse en juin par rapport à une première estimation de 0,6%.

L’inflation devrait ressortir à 6% cette année avant de retrouver des niveaux proches des objectifs de la Banque centrale européenne, à 2,3% en 2024 et 2% en 2025, au gré de la baisse des prix de l’énergie.

Moteur de la croissance, la consommation des ménages, qui a rebondi au cours du premier trimestre, «devrait continuer à augmenter en raison du ralentissement progressif de l’inflation et de la hausse des salaires».

A l’inverse, «les investissements devraient ralentir, freinés dans le secteur privé par des coûts de financement plus élevés et des conditions d’accès au crédit plus restrictives», indique la Banque d’Italie.

Le contexte macroéconomique «reste caractérisé par une forte incertitude» et ces projections restent tributaires de la guerre en Ukraine, dont dépend l’évolution des prix de l’énergie, prévient l’institution.

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