L’inflation recule à 2,8% en décembre

AWP

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Pour le mois de décembre, l’indice des prix à la consommation (CPI) a reculé de 0,2% à 104,4 points. Il s’inscrit ainsi dans le bas des prévisions des analystes interrogés par AWP, qui l’attendaient entre -0,2% et +0,1%.

L’inflation en Suisse a marqué le pas en décembre, après deux mois de stagnation. Cette tendance s’explique principalement par la baisse des prix des carburants et du mazout. Sur l’ensemble de 2022, le renchérissement moyen s’est établi à 2,8%.

L’inflation a reculé à 2,8% en décembre, après 3,0% en novembre, indique l’Office fédéral de la statistique (OFS) mercredi dans un communiqué. Ce même mois, l’indice des prix à la consommation (CPI) a reculé de 0,2% à 104,4 points. Il s’inscrit ainsi dans le bas des prévisions des analystes interrogés par AWP, qui attendaient une évolution entre -0,2% et +0,1%.

Le recul du CPI et dû en premier lieu à la baisse des prix des carburants et du mazout, explique l’OFS. Les prix des légumes-fruits ont également diminué, de même que ceux des médicaments. En revanche, les prix des locations d’appartements de vacances ont augmenté, ainsi que ceux des moyens de transport privés.

Au final, le renchérissement annuel moyen s’est établi à +2,8%, après +0,6% en 2021, en raison principalement de la hausse des prix des produits pétroliers, du gaz, des voitures et des loyers, précise l’OFS. Ceux des offres combinées de téléphonie et des médicaments ont en revanche reculé.

Sur l’ensemble de l’année, les prix des produits indigènes ont augmenté de 1,6% en moyenne et ceux des produits importés de 6,7%.

Au chapitre de l’alimentation, le prix du beurre a augmenté de 9,5% entre décembre 2021 et décembre 2022, tandis que les oeufs affichent un renchérissement de 14% et les légumes-fruits de 10,0%. Dans le même temps, les prix des légumes-racines ont baissé de 2,1%.

Grâce à l’effet de change, le prix du vin rouge importé a reculé de 0,7%. Celui des saucisses est resté relativement stable, affichant une augmentation de 0,5% sur un an. Le renchérissement du chocolat a atteint 2,3%, celui de la bière dans le commerce de détail 4,5% et celui des fromages à pâte dure et mi-dure 5,6%, indique encore l’OFS.

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