L’euro se reprend, l’or frôle son plus haut historique

AWP

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Vers 17h30, l’euro prenait 0,25% à 1,0880 dollar pour un euro, sans trop s’éloigner de son plus bas depuis mai 2020 atteint la veille à 1,0806 dollar.

L’euro reprenait un peu de sa valeur mardi face au dollar américain mais le marché restait prudent, privilégiant l’or, valeur refuge, qui a atteint un nouveau plus haut depuis 2020 et approchait un sommet historique.

Vers 16H30 GMT (17H30 HEC), l’euro prenait 0,25% à 1,0880 dollar pour un euro, sans trop s’éloigner de son plus bas depuis mai 2020 atteint la veille à 1,0806 dollar.

L’or prenait 3,19% à 2.061,70 dollars l’once, après avoir atteint 2.069,25 dollars, un niveau plus vu depuis août 2020.

Cet été là, les inquiétudes sur la pandémie de Covid-19 avaient fait monter le métal précieux à son plus haut historique, à 2.075,47 dollars.

«Il est difficile d’imaginer un scénario où la demande d’or ne va pas rester vigoureuse, la volatilité et l’incertitude sont si élevées qu’une valeur refuge est très recherchée», commente Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Au contraire, l’euro, qui cède 4,3% depuis le début de l’année, peinait à se redresser mardi.

«La guerre en Ukraine crée de sérieux vents contraires pour la monnaie unique, l’Europe apparaissant particulièrement vulnérable aux retombées économiques du conflit», commente Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Le président américain Joe Biden a annoncé mardi un embargo sur les importations de gaz et de pétrole russe, et le Royaume-Uni a décidé pour sa part d’arrêter les importations d’or noir d’ici fin 2022, des mesures qui visent à tarir la principale source de revenus du régime de Vladimir Poutine.

Lundi soir, le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak a menacé, en cas d’embargo sur le pétrole russe, de «prendre une décision similaire et de mettre notre embargo sur les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream I» qui achemine du gaz russe vers l’Europe et qui est rempli actuellement «à 100%».

Pourtant, l’euro restait en hausse mardi.

«Cette immobilité face à cette annonce qui affecterait grandement l’économie de la zone euro peut paraître surprenante» et peut être le fait «d’une incrédulité des acteurs de marché qui ne croient pas Moscou capable de se couper d’une manne de revenus importante», commente Guillaume Dejean, analyste chez Western Union.

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