Peu avant 18h, la monnaie européenne prenait 0,13% à 1,0427 dollar.
L’euro remontait légèrement lundi face au dollar après des pertes marquées en fin de semaine précédente, les analystes incitant à la prudence en l’absence des investisseurs américains pour la fête nationale.
Vers 15H55 GMT (17H55 HEC), l’euro prenait 0,13% à 1,0427 dollar.
«La fête nationale aux États-Unis va ralentir l’activité lundi et l’euro reste accroché autour de 1,0430 dollar, avec un manque d’appétit pour le risque», commentent les analystes de Sucden.
«Les mouvements de ventes» qui favorisent le dollar «sont venus de Wall Street cette année, et les gains d’aujourd’hui pourraient être vite retracés demain», prévient Chris Beauchamp, analyste à IG.
Vendredi, l’euro avait reculé jusqu’à 1,0366 dollar, s’approchant dangereusement de son plus bas de l’année à 1,0350 dollar.
Les analystes sont déjà focalisés sur les données sur l’emploi américain qui seront publiées vendredi.
«Les données de l’emploi sont plus importantes que dans les derniers mois car les inquiétudes s’accroissent sur un risque de récession», ajoute Derek Halpenny, analyste chez MUFG.
Avant cela, le marché prendra connaissance mercredi des minutes de la dernière réunion de la Fed et jeudi de celle de la Banque centrale européenne.
Par ailleurs, les cambistes gardaient un oeil sur la situation en Ukraine et sur le manque d’approvisionnement en gaz de l’Europe.
«Une crise du gaz serait spécifique à l’Europe», souligne Ulrich Leuchtmann, analyste de Commerzbank, qui s’attend «à ce que l’euro passe sous la parité avec le dollar» en cas de pénurie prolongée sur le Vieux Continent.
Enfin, le dollar australien remontait (+0,69% à 0,6861 dollar américain), mais la devise avait atteint vendredi un plus bas depuis juin 2020 face au billet vert, et ce alors même qu’une hausse marquée des taux de la Banque d’Australie est anticipée mardi.
«La chute récente des cours du minerai de fer», dont l’Australie est exportatrice, «en raison des craintes de récession ne joue pas en faveur» de la monnaie, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste à SwissQuote.