Le géant de l’extraction et du négoce de matières premières Glencore a confirmé lundi son objectif de rentabilité pour ses activités de négoce en 2023. Le groupe zougois, coté à la Bourse de Londres, a également détaillé ses cibles en matière de production.

Glencore veut dégager en 2023 un résultat d’exploitation (Ebit) ajusté de 3,5 à 4,0 milliards de dollars (3,2 milliards à 3,6 milliards de francs) pour ses seules activités de négoce. La multinationale de Baar prévoit ainsi de franchir cette année l’objectif des 2,2 à 3,2 milliards par an qu’il s’est fixé sur le long terme, a-t-elle détaillé lundi dans un communiqué.

En matière de production, Glencore table sur une baisse de 9% de l’extraction de nickel et de 8% de celle de ferrochrome. La production de cuivre, cobalt, zinc et de charbon a par contre été confirmée.

Sur les neuf premiers mois de l’année, la plus forte baisse de production a été enregistrée pour le ferrochrome (-21%), l’argent (-19%) et le nickel (-16%). La production de charbon a par contre progressé de 2%, tandis que celle d’or a crû de 8%.

Glencore a vu ses résultats au premier semestre dévisser lourdement, affectés par la volatilité sur les marchés des matières premières. Le chiffre d’affaires a reculé de 20% à 107,4 milliards de dollars, quand l’excédent brut opérationnel (Ebitda) ajusté a plongé de moitié à 9,4 milliards. Le bénéfice net a été largement sabré, plongeant de 62% à quasiment 4,6 milliards.

Le groupe va enclencher un nouveau programme de rachat d’actions de 1,2 milliard de dollars d’ici la publication de ses résultats annuels en février 2024. Selon le chef des finances Steve Kalmin, le montant total des redistributions aux actionnaires doit franchir la barre des 10 milliards de dollars cette année. L’an dernier, il les évaluait à quelque 8,5 milliards.

A la Bourse de Londres, l’action Glencore montait vers 14h30 de 1,8% à 452,2 pence, dans un indice FTSE en hausse de 0,87%.