Les discussions des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales sont axées sur la numérisation. La Suisse souhaite souligner les chances mais aussi les risques d’une économie numérique.
La Suisse défend l’ouverture des marchés lors de la réunion des ministres des Finances du G20, lundi et mardi à Buenos Aires. Une réunion à laquelle participent le conseiller fédéral Ueli Maurer et Thomas Jordan, le président de la Banque nationale suisse (BNS).
«La Suisse s’engage particulièrement en faveur de l’ouverture des marchés et contre le protectionnisme dans le domaine financier», a écrit lundi le Département fédéral des finances (DFF) dans un communiqué.
Deux jours durant à Buenos Aires, les ministres des Finances et les gouverneurs de banques centrales doivent échanger sur la situation de l’économie mondiale, le droit fiscal ou encore la réglementation des marchés.
Les discussions sont notamment axées sur la numérisation, a précisé le DFF, ajoutant que la Suisse souhaitait souligner les chances mais aussi les risques d’une économie numérique. Celle-ci «doit être imposée selon des critères harmonisés au niveau international et viables à long terme», relève le communiqué du DFF.
Sur invitation de l’Argentine, qui préside le G20 cette année, la Suisse participe pour la troisième de suite à cette réunion ministérielle.