L’activité du secteur privé en France a connu en janvier une contraction plus rapide qu’en décembre, sur fond de «durcissement des restrictions destinées à lutter contre la pandémie de Covid-19», a confirmé mercredi le cabinet IHS Markit.

L’indice composite de l’activité globale qui mesure cette activité est tombé le mois dernier à 47,7, contre 49,5 en décembre. La contraction est un peu moins forte que celle de la première estimation pour janvier, qui était de 47,0.

Un indice inférieur à 50 marque une contraction de l’activité, un chiffre supérieur à cette limite, une expansion.

Le repli constaté en janvier résulte notamment d’un recul marqué des services, pour lesquels l’indice est tombé à 47,3.

La «nouvelle baisse des nouveaux contrats dans le secteur des services» a «largement éclipsé un rebond des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière», selon le communiqué de Markit.

Dans le secteur manufacturier, l’ensemble des activités a été en expansion en janvier mais la production est repartie à la baisse.

IHS Markit apporte une bonne nouvelle pour le marché du travail, puisque selon le panel d’entreprises qui répondent à ses questions, «les effectifs des entreprises du secteur privé français ont augmenté en janvier, l’emploi ayant ainsi progressé pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19 en mars 2020».

«Cette tendance globale a reflété les créations de postes enregistrées dans le secteur des services, les fabricants ayant au contraire signalé un recul marginal de leurs effectifs», précise le cabinet.

Les entreprises sont par ailleurs confrontées à une hausse de leur coûts, avant tout dans l’industrie manufacturière mais aussi dans les services, tandis que «parallèlement, le repli des prix facturés s’est poursuivi au cours du mois» de janvier.