Dieselgate: Mitsubishi a payé une amende de 25 millions d’euros en Allemagne

AWP

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«Le parquet de Francfort a ordonné une amende de 25 millions d’euros le 25 mars dont nous n’avons pas fait appel», a déclaré un porte-parole du constructeur au Japon.

Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a confirmé lundi avoir payé une amende de 25 millions d’euros ordonnée par la justice allemande dans l’affaire tentaculaire du «Dieselgate», pour laquelle plusieurs de ses sites en Allemagne avaient été perquisitionnés l’an dernier.

«Le parquet de Francfort a ordonné une amende» de 25 millions d’euros le 25 mars dont «nous n’avons pas fait appel», a déclaré à l’AFP un porte-parole du constructeur au Japon, précisant que Mitsubishi Motors s’était acquitté de la somme «avant fin mars».

L’agence Bloomberg avait rapporté vendredi que le partenaire de Renault et Nissan avait ainsi mis fin à une enquête de la justice allemande selon laquelle des véhicules non conformes aux règles avaient été mis en vente par Mitsubishi à la suite d’une manque de «supervision» de cadres intermédiaires du groupe.

Le constructeur japonais avait affirmé n’avoir commis «aucune fraude» sur les niveaux de pollution de ses moteurs diesel après ces perquisitions, concentrées notamment sur ses moteurs diesel 1,6 et 2,2 litres certifiés selon les normes EURO 5b et 6b.

Elles s’inscrivaient dans le vaste scandale des moteurs diesel truqués qui a éclaté en 2015, quand le constructeur allemand Volkswagen a avoué avoir équipé 11 millions de véhicules de logiciels capables de fausser le niveau des émissions.

De nombreux autres groupes automobiles ont ensuite été mis en cause à leur tour dans cette affaire, de Daimler à Fiat Chrysler en passant par les français Renault et PSA (dont sa marque allemande Opel), ou encore l’équipementier allemand Bosch.

L’avis d’amende reçu par Mitsubishi «stipule qu’il y a eu par le passé des violations relévant de la négligence des tâches de supervision liées aux procédures d’approbation», a déclaré le porte-parole.

«Il n’a pas été constaté que ces procédures avaient été enfreintes sciemment ou délibérément», et l’avis du parquet de Francfort «n’a pas identifié de comportement intentionnel ou frauduleux, a-t-il ajouté.

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