Coronavirus: généralisation de la règle des 2G dans les espaces intérieurs

AWP

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Une exception a toutefois été prévue: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l’obligation de se faire dépister.

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries peuvent entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. L’obligation du port du masque est étendue. Le Conseil fédéral a serré la vis vendredi face à la situation pandémique actuelle.

La règle dite des 2G (vacciné ou guéri, «geimpft und genesen» en allemand) est généralisée pour les espaces intérieurs. L’accès aux restaurants et aux espaces de culture, de sport ou de loisirs, ainsi qu’aux manifestations en intérieur n’est plus possible avec un simple test négatif. Cette mesure est accompagnée de l’obligation de porter un masque et de consommer assis.

Si ce n’est pas possible, il faut présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d’une vaccination ou d’une guérison (2G+). Cette règle vaut pour les bars, les discothèques et certaines activités sportives ou culturelles non professionnelles, comme des répétitions de choeurs ou d’instruments à vent. Les enfants de moins de seize ans ne sont pas concernés.

Une exception a toutefois été prévue: les personnes dont la vaccination, la vaccination de rappel ou la guérison datent de moins de quatre mois sont exemptées de l’obligation de se faire dépister.

Les établissements ou manifestations soumis à la règle des 2G peuvent appliquer volontairement la règle des 2G+. Ils ne seraient ainsi pas soumis à l’obligation du port du masque et de consommer assis. Pour les manifestations en extérieur réunissant plus de 300 personnes, la règle des 3G (vacciné, guéri et testé) reste valable.

Les centres de loisirs sont déjà impactés par ces nouvelles mesures, selon la Fédération suisse des sites de loisirs. La fréquentation d’Aquaparc de Bouveret (VS) par exemple a baissé de 50% dès le premier jour avec les nouvelles règles, a détaillé sa directrice Sonia Vandenabeele.

Une baisse d’au moins 20% dans les centres où la règle des 2G prédomine est à prévoir, a indiqué la fédération lundi dans un communiqué. Celle des 2G+ n’est quant à elle «pas viable sans soutien rapide».

Restrictions dans le cercle privé

Des restrictions prévalent aussi dans le cadre privé. Dès qu’un participant de plus de seize ans n’est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris. Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris et à 50 personnes à l’extérieur.

Le télétravail redevient en outre obligatoire. S’il n’est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d’une personne.

Dans les écoles, le port du masque devient obligatoire dès le secondaire II. C’est une recommandation pour les classes de l’école obligatoire.

Dans les universités et les hautes écoles spécialisées, la réintroduction de l’enseignement à distance n’est pas au programme, car les vacances universitaires approchent. La règle des 3G s’applique pour le degré tertiaire et certains examens et offres de formation.

Dans les hôpitaux, le gouvernement recommande de renoncer aux opérations non urgentes. Ces différentes mesures sont valables jusqu’au 24 janvier.

Tests

Concernant les tests, les personnes vaccinées ou guéries peuvent désormais renoncer au deuxième test de contrôle après être entrées sur le territoire suisse. Jusqu’alors, elles devaient présenter un test PCR, suivi d’un deuxième (PCR ou antigénique) entre le quatrième et le septième jour après l’arrivée.

De plus, pour entrer en Suisse, il est maintenant possible de présenter soit un test PCR effectué dans les moins de 72 heures soit un test rapide antigénique de moins de 24 heures. Jusque-là, seule la première option était possible.

Quant aux tests en Suisse, certains sont à nouveau pris en charge par la Confédération depuis samedi déjà, comme l’a décidé le Parlement. Sont concernés les tests rapides antigéniques et les tests salivaires PCR en pool, qui permettent d’obtenir un certificat. Les tests PCR individuels, les autotests et les tests sérologiques détectant les anticorps restent par contre payants.

La Confédération continue par ailleurs de payer les tests pour les personnes présentant des symptômes, celles qui ont été en contact avec des contaminés et pour les diagnostics de confirmation après un résultat positif.

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