Relèvement de l’âge de référence, maintien du système des trois piliers, financement de la 13e rente principalement par la TVA: lors d’un congrès sur le sujet mercredi, l’Union patronale suisse (UPS), l’Union suisse des arts et métiers (usam) et l’Association suisse des Aînés (ASA) ont adopté huit revendications à l’attention du Conseil fédéral et du Parlement pour stabiliser l’AVS.
Des réformes structurelles sont nécessaires pour conserver de manière durable l’AVS, l’adapter aux conditions de vie actuelles et ainsi la préserver pour les générations futures, écrivent les trois organisations jeudi dans un communiqué commun. Et de rappeler que dès 2026, le premier pilier sera déficitaire.
Jeudi en début d’après-midi, la ministre de l’intérieur Elisabeth Baume-Schneider doit justement présenter les orientations de la prochaine réforme de l’AVS (AVS2030).
Pour les trois organisations, la mesure majeure pour préserver la prévoyance vieillesse à long terme consiste à relever l’âge de référence, soit l’âge à partir duquel les assurés peuvent prétendre à une rente vieillesse sans réduction. Celui-ci pourrait être relevé progressivement parallèlement à l’allongement de l’espérance de vie. Il s’agit aussi de renforcer l’intérêt à travailler plus longtemps, même après l’âge de référence.
Les trois organisations demandent également que les prestations complémentaires soient considérées comme une partie intégrante et complémentaire du 1er pilier. Et les problèmes de financement de l’AVS doivent être abordés de manière globale lors de la prochaine réforme.