Allemagne: le taux de chômage baisse en novembre, à 5,3%

AWP

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En données brutes, le nombre de chômeurs a baissé de 60’000 pour s’établir à 2’317’000.

Le taux de chômage a de nouveau baissé en novembre en Allemagne, dans un contexte de reprise économique, malgré le spectre de nouvelles restrictions qui plane sur le pays à cause de l’actuel regain de l’épidémie de coronavirus, selon des données officielles publiées mardi.

En données corrigées des variations saisonnières (CVS), l’indicateur a reculé à 5,3% de la population active, en baisse de 0,1 point sur un mois, après une diminution similaire en octobre, a indiqué l’Agence pour l’emploi dans un communiqué.

En données brutes, le nombre de chômeurs a baissé de 60’000 pour s’établir à 2’317’000.

Le taux de chômage se rapproche progressivement de son niveau d’avant la pandémie de coronavirus, lorsqu’il s’établissait en moyenne autour de 5,0%.

Après une flambée au printemps 2020, causée par la première vague épidémique, il avait grimpé jusqu’à 6,0%, avant d’entamer une rapide décrue à partir de mai 2021, grâce à la réouverture au printemps de l’économie, après la seconde vague.

Or, depuis plusieurs semaines, l’Allemagne fait face à un fort regain épidémique, qui pourrait mener à l’introduction de nouvelles restrictions par Berlin.

La chancelière Angela Merkel ainsi que son successeur désigné, le social-démocrate Olaf Scholz, et les chefs des régions allemandes vont discuter mardi d’un éventuel durcissement des mesures à l’approche de Noël.

Pour le moment, «les conséquences de l’inquiétante situation sur le plan du coronavirus ne se font guère sentir» sur le marché du travail, tempère Detlef Scheele, président de l’Agence pour l’emploi, cité dans un communiqué.

Le recours au chômage partiel continue, quant à lui, d’augmenter : 104’000 salariés y ont été inscrits en octobre, contre 93’000 en septembre.

Le dispositif a garanti des revenus à 751’000 personnes en août, dernier mois de données disponibles, loin toutefois de son pic d’avril 2020, à 6 millions de bénéficiaires.

Mis en place depuis le début de la crise sanitaire, il a été prolongé jusqu’en 2022 par le gouvernement, notamment en raison des pénuries qui plombent l’industrie.

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