Wall Street termine en légère baisse, le marché s’essouffle

AWP

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Le Dow Jones cède 0,16%, le Nasdaq fléchit de 0,07% et l’indice élargi S&P 500 abandonne 0,20%.

La Bourse de New York a terminé en légère baisse, lundi, sur un marché qui s’essouffle après plusieurs semaines de gains mais refuse de ployer, ce qui incite les investisseurs à l’optimisme.

Le Dow Jones a cédé 0,16%, l’indice Nasdaq a lâché 0,07% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,20%.

«Le marché monte depuis quatre semaines et aujourd’hui, il a semblé fatigué», a commenté Patrick O’Hare, de Briefing.com. «Il n’y avait pas beaucoup de conviction.»

«Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose», a-t-il tempéré, «car il n’y avait pas beaucoup de conviction non plus à la vente.»

«Plus le marché conserve cette posture résiliente», dit-il, «plus les gens se convainquent qu’il y a peut-être encore une marge à la hausse et cela offre du soutien.»

La torpeur de la place new-yorkaise s’expliquait aussi par le fait que certains opérateurs étaient encore absents après un long week-end férié de Thanksgiving aux Etats-Unis.

En outre, aucune nouvelle d’importance, que ce soit sur le plan macro ou microéconomique, n’est venue animer la séance.

Annoncée comme un jalon, l’émission de dette réalisée par le Trésor américain à la mi-journée n’a pas suscité de réaction marquée.

Si l’appétit des investisseurs pour cette opération a été moindre que lors des dernières enchères, le gouvernement n’en a pas moins réussi à placer 109 milliards de dollars de bons du Trésor à des taux très inférieurs à ceux consentis lors de la dernière émission sur ces échéances (5 et 7 ans), en octobre.

Signe d’une certaine vigueur du marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans ressortait à 4,39%, contre 4,46%. Les taux des obligations évoluent en sens opposé de leurs prix.

Wall Street attend de nouvelles données relatives au «Black Friday», pic de consommation aux Etats-Unis qui a suivi, vendredi, le jour férié de Thanksgiving.

Selon l’éditeur de logiciels Adobe, les achats réalisés en ligne vendredi ont atteint 9,8 milliards de dollars, un record, ce qui constitue une hausse de 7,5% par rapport à l’édition 2022.

La plateforme de commerce en ligne Shopify a été recherchée (+4,89%) après avoir annoncé que quelque 4,1 milliards de dollars d’articles avaient été vendus par les professionnels utilisateurs du site vendredi, soit une hausse de 22% sur un an.

Autre valeur en forme, le spécialiste du paiement différé Affirm (+11,97%), qui a surfé sur de premières indications faisant état d’une forte utilisation des versements échelonnés lors de «Black Friday».

Le secteur de la distribution a prolongé la séquence de Thanksgiving avec le «Cyber Monday», journée de promotions en ligne, lundi, lors de laquelle Adobe anticipe un chiffre d’affaires compris entre 12 et 12,4 milliards de dollars.

Amazon a pris ainsi de l’élan (+0,67%), alors que se déroule, à Las Vegas, la conférence annuelle AWS re:Invent, lors de laquelle sont présentés de nouveaux produits relatifs à sa filiale d’informatique à distance (cloud) Amazon Web Services (AWS).

Les jours se suivent et se ressemblent pour les valeurs argentines cotées à Wall Street, qui caracolent depuis l’élection du candidat ultralibéral Javier Milei.

L’opérateur Telecom Argentina (+11,63%), le gestionnaire d’aéroports CAAP (+11,51%) et la financière Banco Macro (+9,18%) ont ainsi encore connu une journée faste.

L’enseigne d’articles de sport Foot Locker (-0,90%) a encaissé l’abaissement de recommandation des analystes de Citigroup, qui voient la société pâtir d’une dégradation de la conjoncture et de stocks trop élevés.

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