Wall Street ouvre en hausse, avec les résultats de société comme carburant

AWP

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Vers 14H00, le Dow Jones montait de 0,24% à 35.826,92 points, l’indice Nasdaq à forte coloration technologique, de 0,72% à 15.336,83 points et l’indice élargi S&P 500, de 0,49% à 4.589,06 points.

La Bourse de New York a ouvert en hausse mardi, portée vers de nouveaux records par des résultats d’entreprises dont le niveau surprend compte tenu des contraintes auxquelles elles font face.

Vers 14H00, le Dow Jones montait de 0,24% à 35.826,92 points, l’indice Nasdaq à forte coloration technologique, de 0,72% à 15.336,83 points et l’indice élargi S&P 500, de 0,49% à 4.589,06 points.

Le Dow Jones et le S&P 500 avaient inscrit de nouveaux records lundi en clôture, le 56ème de l’année 2021 pour l’indice élargi.

Peu d’indicateurs macroéconomiques sont à l’agenda mardi, et «ils n’auront droit qu’à un petit coup d’oeil», a prévenu Art Hogan de National Securities. «Car nous sommes au milieu d’une vague de 150 publications d’entreprises, qui capte tout l’oxygène», a souligné l’analyste.

Un indice sur la confiance des consommateurs américains peu après l’ouverture était tout de même de nature à pousser les indices: il s’est améliorée en octobre contredisant les attentes des analystes et mettant fin à une dégradation continue qui avait été enregistrée ces derniers mois en raison de la crainte du variant Delta et des risques d’inflation.

Du côté des résultats, le menu est très copieux mardi et a déjà démarré avant Bourse.

Beaucoup des poids lourds de Wall Street font mieux que prévu, au moins sur un des paramètres cruciaux pour les investisseurs, comme UPS, GE ou 3M.

«C’est incroyable comment les entreprises américaines ont réussi à faire face aux défis qu’elles rencontrent», a relevé Art Hogan, «que ce soit le manque de main d’oeuvre, les approvisionnements insuffisants, la hausse des coûts...»

Sont également attendus après Bourse Microsoft, Alphabet et Twitter, après Facebook lundi et avant Apple et Amazon jeudi.

«Je ne sais pas si on arrivera jusqu’à la fin de la semaine prochaine sans une chute», a commenté Art Hogan, «mais pour l’instant, les investisseurs arrivent à voir les contraintes d’approvisionnement comme temporaires et l’augmentation de la demande comme le catalyseur des futurs résultats.»

Signe que le marché est serein actuellement, le principal indicateur de volatilité, l’indice VIX, a atteint mardi son plus bas niveau depuis fin juin.

Quant aux taux obligataires, qui avaient beaucoup fluctué ces dernières semaines, ils se sont stabilisés légèrement au-dessus de 1,60% depuis quelques jours pour l’échéance à dix ans. Ils ressortaient à 1,62% mardi.

A la cote, Facebook pâtissait (-1,69% à 323,15 dollars) de résultats décevants, marqués par un chiffre d’affaires et un nombre d’utilisateurs en-deçà des attentes.

Si l’action du groupe n’a pas souffert du déluge de révélations négatives liés à des documents internes, elle encaissent, en revanche, l’impact de la mise à jour du système d’exploitation l’iPhone sur ses recettes publicitaires.

Les analystes ont relevé que le réseau social développait des outils destinés aux annonceurs pour leur permettre de s’adapter à ce nouvel environnement.

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