Tokyo a plié après Wall Street et des indicateurs inquiétants

AWP

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L’indice vedette Nikkei a lâché 1,73% à 25.935,62 points (-2,1% sur l’ensemble de la semaine écoulé), et l’indice élargi Topix a reculé de 1,38% à 1.845,04 points.

La Bourse de Tokyo a fini vendredi en nette baisse, dans le sillage du repli de Wall Street la veille, et de la publication d’ indicateurs inquiétants des deux côtés du Pacifique.

L’indice vedette Nikkei a lâché 1,73% à 25.935,62 points (-2,1% sur l’ensemble de la semaine écoulé), et l’indice élargi Topix a reculé de 1,38% à 1.845,04 points.

La Bourse de Hong Kong était quant à elle fermée vendredi en raison d’un jour férié.

De nouvelles données d’inflation jeudi aux Etats-Unis (indice PCE, favorisé par la Réserve fédérale américaine) ont confirmé son niveau élevé en mai. Par ailleurs, les dépenses des consommateurs américains ont ralenti sur la même période, et même diminué en termes réels, c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation.

Au Japon, la conjoncture inquiète également: le baromètre trimestriel de confiance Tankan a montré vendredi une baisse plus importante que prévu du moral des grandes entreprises manufacturières nippones.

Celles-ci affrontent divers vents contraires, notamment la flambée des prix des importations sous l’effet de l’envolée des cours mondiaux du pétrole et d’autres matières premières, un facteur aggravé par la chute du yen par rapport au dollar et les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, amplifiées ces derniers mois par les confinements sanitaires en Chine.

Les valeurs du jour

MITSUI & CO ET MITSUBISHI CORP: les actions des grandes maisons japonaises de commerce Mitsui & Co (-5,51% à 2.829,5 yens) et Mitsubishi Corp (-5,37% à 3.820 yens) ont chuté alors que le président russe Vladimir Poutine a signé jeudi un décret pour transférer tous les droits de propriété du projet pétro-gazier de Sakhaline-2 à une nouvelle société russe.

Cela rend incertain l’avenir de la participation totale de 22,5% de ces deux sociétés japonaises dans cet important projet énergétique offshore situé dans l’Extrême Orient russe, au nord du Japon. Peu après l’invasion russe de l’Ukraine fin février, l’autre partenaire étranger du projet, le géant britannique Shell, avait lui décidé de se retirer.

Du côté du pétrole et des devises

Le marché du pétrole annulait ses gains de sa séance en Asie et repartait en baisse: vers 06H45 GMT le baril de WTI américain perdait 0,55% à 105,18 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,4% à 108,59 dollars.

Le yen s’appréciait par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 134,98 yens vers 06H50 GMT contre 135,72 yens jeudi à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise montait aussi face à l’euro, qui valait 141,10 yens contre 142,29 yens la veille. Et la monnaie européenne faiblissait face au billet vert, se négociant pour 1,0450 dollar contre 1,0484 dollar jeudi à 21H00 GMT.

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