Tokyo finit sur une note positive une semaine affectée par la variant Omicron

AWP

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L’indice vedette Nikkei a gagné 1% à 28.029,57 points sur la séance (-2,5% sur l’ensemble de la semaine écoulée). L’indice élargi Topix a progressé de 1,63% à 1.957,86 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé vendredi en nette hausse, effaçant ainsi une partie de ses pertes de la semaine causées principalement par les vives inquiétudes mondiales autour du variant Omicron.

L’indice vedette Nikkei a gagné 1% à 28.029,57 points sur la séance (-2,5% sur l’ensemble de la semaine écoulée). L’indice élargi Topix a progressé de 1,63% à 1.957,86 points.

La Bourse de New York a également terminé en forte progression jeudi, portée par un rebond technique et la tentation des investisseurs d’acheter des actions à bon compte, surtout des valeurs cycliques qui avaient sombré précédemment à cause d’Omicron. Tokyo a suivi vendredi le même scénario.

En Chine, les places de Shanghai et Shenzhen s’inscrivaient elles aussi nettement dans le vert en fin de séance, tandis qu’à Hong Kong l’indice Hang Seng perdait 0,1% vers 06H30 GMT.

Du côté des valeurs

TOYOTA: le géant automobile nippon Toyota (+1,63% à 2.079 yens) a annoncé jeudi qu’il se tiendrait «prêt à réduire de 100% les émissions de CO2 de tous ses véhicules neufs d’ici à 2035 en Europe de l’Ouest», en conformité avec les propositions de la Commission européenne d’interdire les moteurs à combustion cette même année.

Alors que l’immense majorité de ses véhicules électrifiés est actuellement composée de modèles hybrides, Toyota n’avait pas signé l’engagement de la COP26 de Glasgow à viser à ce que toutes les voitures neuves soient zéro émission d’ici 2040, et d’ici 2035 sur les principaux marchés.

DOUBLE PEINE POUR SOFTBANK: le géant japonais des investissements dans les technologies SoftBank Group a lâché 0,71% à 5.559 yens, à rebours de la tendance générale à Tokyo.

L’autorité américaine de la concurrence (FTC) a annoncé jeudi qu’elle comptait empêcher l’acquisition par Nvidia du spécialiste britannique des microprocesseurs Arm, actuellement détenu par SoftBank, car cette fusion risquerait selon elle «d’étouffer toute compétition dans les technologies de nouvelle génération».

Cela compromet encore un peu plus la probabilité que cette méga-transaction de plusieurs dizaines de milliards de dollars se concrétise un jour, alors qu’elle est aussi dans le collimateur de la Commission européenne et des autorités britanniques.

Autre déconvenue vendredi pour SoftBank: Didi Chuxing, le géant chinois des VTC dont le groupe japonais est le premier actionnaire, a annoncé son retrait immédiat de la Bourse de New York où il était coté depuis à peine cinq mois, victime de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. Didi vise une introduction à la Bourse de Hong Kong à la place.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen faiblissait un peu par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 113,30 yens vers 07H00 GMT contre 113,11 yens jeudi à 21H00 GMT.

La devise nippone était stable face à l’euro, qui valait 127,84 yens contre 127,82 yens la veille.

Un euro s’échangeait pour 1,1281 dollar, contre 1,1301 dollar jeudi à 21H00 GMT.

Le pétrole rebondissait après sa chute de la veille consécutive à l’annonce par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés d’une augmentation de leur production en janvier, malgré les craintes sur l’économie mondiale liées à Omicron.

Vers 06H50 GMT le prix du baril américain de WTI gagnait 1,8% à 67,70 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 1,69% à 70,85 dollars.

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