Tokyo toujours lestée par Omicron

AWP

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L’indice vedette Nikkei a perdu 0,65% à 27.753,37 points, effaçant complètement son petit rebond technique de la veille, et l’indice élargi Topix a perdu 0,54% à 1.926,37 points.

La Bourse de Tokyo est retombée jeudi dans le rouge, dans le sillage des lourdes pertes à Wall Street la veille alors qu’un premier cas du variant Omicron a été détecté aux Etats-Unis.

L’indice vedette Nikkei a perdu 0,65% à 27.753,37 points, effaçant complètement son petit rebond technique de la veille, et l’indice élargi Topix a perdu 0,54% à 1.926,37 points.

«Avec les inconnues persistantes sur Omicron (les investisseurs) sont très sensibles au développement des informations et cela les retient de passer à l’achat», a résumé Naoki Fujiwara, un responsable de Shinkin Asset Management cité par l’agence Bloomberg.

Les trois grands indices de la Bourse de New York ont tous lâché plus de 1% mercredi à la clôture, et jusqu’à 1,83% pour le Nasdaq.

L’annonce par les autorités américaines d’un premier cas détecté du variant du coronavirus Omicron sur le sol américain, en Californie, a plombé mercredi Wall Street, et par ricochet le marché tokyoïte jeudi.

En Chine, l’indice Hang Seng à Hong Kong avançait modérément (+0,2% vers 06H25 GMT). Shanghai était proche de l’équilibre et Shenzhen dans le rouge en fin de séance.

Du côté des valeurs

COMPAGNIES AÉRIENNES: les titres des deux principales compagnies aériennes japonaises ont fini en nette baisse: ANA Holdings a lâché 1,73% à 2.208 yens et Japan Airlines a abandonné 2,46% à 2.015 yens.

Le gouvernement a ordonné mercredi la suspension de toutes les nouvelles réservations de vols internationaux à destination du Japon jusqu’à fin décembre en raison du variant Omicron. Tokyo a toutefois partiellement rétropédalé jeudi en précisant que les citoyens japonais à l’étranger pourraient eux revenir même pendant cette période.

MITSUBISHI CHEMICAL: le titre Mitsubishi Chemical Holdings a plongé de 8,17% à 828,5 yens. Le groupe chimique, dirigé depuis cette année par le Belge Jean-Marc Gilson, a annoncé mercredi qu’il comptait se débarrasser dans les années à venir de ses activités dérivées du pétrole, du gaz et du charbon, pour réduire ses émissions de CO2 et se concentrer sur des produits de spécialité, à plus haute valeur ajoutée.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen faiblissait par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 113,04 yens vers 06H40 GMT contre 112,78 yens mercredi à 21H00 GMT. Cependant le yen s’était apprécié mercredi face au billet vert.

La devise nippone baissait aussi face à l’euro, qui valait 128,01 yens contre 112,78 yens la veille.

Un euro s’échangeait pour 1,1323 dollar, contre 1,1320 dollar mercredi à 21H00 GMT.

Le marché du pétrole progressait dans l’attente de l’issue des discussions entre les pays de l’Opep+, attendue ultérieurement jeudi. L’arrivée du variant Omicron et la chute récente des cours de l’or noir augmentent la probabilité que ces Etats décident de mettre en pause leurs hausses de production en début d’année prochaine.

Vers 06H30 GMT le prix du baril américain de WTI gagnait 1,31% à 66,43 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,34% 69,79 dollars.

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