Le Nikkei a perdu 0,41% à 27.122,07 points sur la séance, lâchant au total 2% sur l’ensemble de la semaine écoulée. L’indice élargi Topix a lui perdu 0,36% à 1.924,31 points vendredi.
La Bourse de Tokyo a encore lâché un peu de lest vendredi, alors que les inquiétudes sur la crise russo-ukrainienne durent et que Wall Street a terminé jeudi en net repli.
L’indice vedette Nikkei a perdu 0,41% à 27.122,07 points sur la séance, lâchant au total 2% sur l’ensemble de la semaine écoulée. L’indice élargi Topix a lui perdu 0,36% à 1.924,31 points vendredi.
A Hong Kong, l’indice Hang Seng évoluait lui aussi en baisse (-0,49% vers 06h15 GMT).
Le dialogue de sourds s’est poursuivi jeudi entre Washington, qui continue de redouter une attaque de l’Ukraine «dans les prochains jours», et Moscou qui balaye ces accusations.
Des combats se sont par ailleurs intensifiés dans la région séparatiste du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, où une école maternelle a notamment été bombardée jeudi.
Cependant le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a prévu de rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov la semaine prochaine, «à condition qu’il n’y ait pas d’invasion russe de l’Ukraine» a précisé jeudi soir le département d’État américain.
NISSAN: le constructeur automobile Nissan (+1,06% à 615 yens) a annoncé vendredi un investissement de 500 millions de dollars pour transformer son site de Canton, dans le Mississippi (sud des États-Unis), en un pôle de production de véhicules électriques pour le marché américain.
La production de deux modèles de véhicules 100% électriques du groupe sur ce site devrait démarrer en 2025, selon un communiqué.
Le yen refluait face au dollar, à raison d’un dollar pour 115,16 yens vers 06h35 GMT contre 114,94 yens jeudi à 21h00 GMT.
La monnaie japonaise baissait aussi par rapport à l’euro, qui se négociait pour 130,93 yens contre 130,58 yens la veille.
Un euro s’échangeait par ailleurs pour 1,1366 dollar, contre 1,1361 dollar jeudi à 21h00 GMT.
Les prix du pétrole continuaient de reculer légèrement vendredi, dans la perspective d’un possible accord prochainement sur le nucléaire iranien, ce qui pourrait faire revenir l’or noir de Téhéran sur le marché mondial.
Vers 06h25 GMT le prix du baril américain de WTI cédait 0,34% à 91,45 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord abandonnait 0,25% à 92,74 dollars.