Tokyo termine en forte baisse, angoissée par l’Ukraine

AWP

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Le Nikkei a lâché 2,23% à 27.079,59 points (-616,49 points) et l’indice élargi Topix a perdu 1,63% à 1.930,65 points. A Hong Kong, l’indice Hang Seng était lui aussi en berne (-1,5% vers 06h10 GMT).

La Bourse de Tokyo a fini lundi en net repli, alors que les craintes d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie se sont intensifiées ces derniers jours et avaient déjà plombé Wall Street en fin de semaine dernière.

L’indice vedette Nikkei a lâché 2,23% à 27.079,59 points (-616,49 points) et l’indice élargi Topix a perdu 1,63% à 1.930,65 points.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng était lui aussi en berne (-1,5% vers 06h10 GMT).

Washington a réaffirmé dimanche que les Russes pouvaient attaquer l’Ukraine «à tout moment», et de nouveaux efforts diplomatiques intenses ce week-end entre les dirigeants occidentaux et le Kremlin n’ont pas fait baisser la tension.

Ayant observé vendredi un jour férié au Japon, la Bourse de Tokyo a aussi tardivement digéré les chiffres de l’inflation de janvier aux Etats-Unis, plus forts que prévu, un énième signe annonciateur d’un resserrement monétaire plus agressif de la Réserve fédérale américaine (Fed), dès mars très probablement.

Du côté des valeurs

SOFTBANK: le titre du géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies SoftBank Group a chuté de 3,92% à 5.268 yens.

Au-delà des turbulences sur les marchés financiers jouant en sa défaveur, le groupe risque aussi de voir son projet d’introduction en Bourse d’Arm se compliquer à cause d’une bataille juridique opposant le fabriquant britannique de microprocesseurs à son importante filiale chinoise, laquelle veut prendre de plus en plus d’autonomie.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen était quasi stable par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 115,39 yens vers 06h25 GMT contre 115,42 yens vendredi à 21h00 GMT.

Un euro s’échangeait pour 130,93 yens, contre 131,00 yens en fin de semaine dernière, et valait 1,1347 dollar contre 1,1350 dollar vendredi.

Le marché du pétrole était toujours stimulé par la poussée de fièvre sur l’Ukraine: vers 06h15 GMT le prix du baril de WTI américain grimpait de 1,36% à 94,37 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,1% à 95,48 dollars.

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