Tokyo est revenue dans le vert après deux séances de baisse

AWP

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L’indice vedette Nikkei a gagné 1,93% à 26.843,49 points et l’indice élargi Topix a progressé de 1,42% à 1.890,06 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé en net rebond mercredi après deux séances de pertes, le marché choisissant l’optimisme malgré la forte inflation américaine publiée la veille et les conséquences économiques du confinement de Shanghai.

L’indice vedette Nikkei a gagné 1,93% à 26.843,49 points et l’indice élargi Topix a progressé de 1,42% à 1.890,06 points.

Les marchés mondiaux ont terminé dans le rouge mardi après la publication de l’inflation aux Etats-Unis, qui a atteint en mars son plus haut niveau depuis décembre 1981, les prix augmentant de 8,5% par rapport à mars 2021.

Les investisseurs ont cependant vu une lueur d’espoir dans le fait que l’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix de l’énergie et de l’alimentation, avait ralenti sur un mois. M, et les taux obligataires américains se sont détendus mardi.

«Les marchés avaient anticipé des impacts négatifs substantiels (sur l’économie) de la hausse des taux d’intérêt américains et des confinements en Chine, et les valeurs (japonaises) ont donc rebondi» mercredi, a commenté Tomo Kinoshita de Invesco Asset Management, cité par l’agence Bloomberg.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng stagnait (-0,05%) vers 07H15 GMT.

Du côté des valeurs

TOYOTA: le premier constructeur automobile Toyota (+2,41% à 2.119,5 yens) aurait informé ses principaux fournisseurs se préparer à réduire de 10% sa production mondiale en mai à environ 700'000 véhicules, selon des informations du quotidien Nikkei.

Cet ajustement, sur fond d’instabilité des chaînes d’approvisionnement aggravée par l’invasion russe en Ukraine et les remontées de cas de coronavirus notamment en Chine, est plus sévère que celui annoncé par Toyota le mois dernier (800'000 véhicules mensuels en moyenne entre avril et juin).

Sans confirmer l’information directement, une porte-parole du groupe a déclaré à l’AFP que Toyota avait «commencé à communiquer plus attentivement avec ses fournisseurs concernant les plans pour les trois prochains mois, qui incluent le risque de prochaines réductions de la production».

SHIONOGI: le titre du groupe pharmaceutique Shionogi a dévissé de 11,1% à 6.611 yens. Selon l’agence Kyodo, le groupe s’apprêterait à déconseiller l’usage du médicament oral qu’il développe contre le Covid-19 chez les femmes enceintes, après l’observation d’anomalies foetales lors d’essais cliniques sur des animaux.

Du côté des devises et du pétrole

Sur le marché des changes, le yen est tombé peu après la clôture à son plus bas niveau depuis 20 ans face au dollar, lesté par l’écart grandissant entre la politique monétaire japonaise ultra-accommodante et le resserrement de celle de la Fed face à l’inflation américaine.

Vers 07h15 GMT, un dollar s’échangeait pour 126,21 yens, après avoir franchi moins d’une heure plus tôt la barre des 125,86 yens, une première depuis 2002.

La monnaie japonaise déclinait aussi face à l’euro, un euro s’échangeait pour 136,54 yens, contre 135,76 yens la veille.

La monnaie européenne était quasi-stable par rapport au dollar, à raison d’un euro pour 1,0822 dollar contre 1,0828 dollar mardi.

Les prix du pétrole reprenaient leur souffle, après avoir bondi de plus de 6% mardi sur fond d’allègement des mesures anti-Covid en Chine qui devrait soutenir la demande.

Après 07h00 GMT le prix du baril américain de WTI reculait de 0,3% à 100,30 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,24% à 104,39 dollars.

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