Solide rebond à Wall Street, porté par un Nasdaq au plus haut

AWP

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Le S&P 500, en hausse de 0,85%, s’est inscrit quelques fractions en dessous de son dernier record.

La Bourse de Wall Street a conclu sur un solide rebond lundi, tirée par le secteur technologique et le Nasdaq a terminé sur un record.

Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a gagné 0,61% à 35.335,71 points.

Le Nasdaq, à forte concentration technologique, a bondi de 1,55% à 14.942,65 points, atteignant un nouveau record depuis le 5 août.

Le S&P 500, en hausse de 0,85%, s’est inscrit quelques fractions en dessous de son dernier record à 4.479,53 points.

Le secteur de la technologie a tiré la hausse. Ainsi, Google (Alphabet) a atteint un sommet historique à 2.821,99 dollars, en hausse de 1,92%.

Les investisseurs ont saisi les bonnes affaires après la semaine passée durant laquelle le marché avait été déprimé par le variant Delta et par les minutes de la Fed (compte-rendu de réunion de la banque centrale américaine) semblant avertir d’une réduction du soutien monétaire un peu plus tôt que prévu.

Déprimés par la propagation du variant Delta et son possible impact sur la reprise économique, le Dow Jones avait perdu sur la semaine 1,11%, le Nasdaq 0,73% et l’indice S&P 500 0,59%.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans restaient stables lundi à 1,25% alors que les investisseurs vont guetter la conférence des banquiers centraux qui se tient jeudi et vendredi à Jackson Hole (Wyoming).

«Nous aurons le discours de Jerome Powell vendredi lors du symposium clé de Jackson Hole sur la politique monétaire, les marchés continuant de s’interroger sur le calendrier, la taille et l’ampleur de la diminution des achats mensuels d’actifs par la Banque centrale», indiquaient les analystes de Schwab.

Toutefois, plusieurs analystes comme Patrick O’Hare de Briefing.com n’étaient pas certains qu’il y aurait «de l’action à Jackson Hole, mais s’il y en a, c’est Jerome Powell qui en détient la clé».

La semaine passée, les marchés avaient été ébranlés par la publication des minutes de la dernière réunion de la Fed dans lesquelles le Comité monétaire envisage une diminution de son soutien monétaire avant la fin de l’année, un peu plus tôt que prévu.

Sur le plan macro-économique, les indices d’activité du cabinet Markit se sont inscrits en-dessous des prévisions à 61,2% pour le secteur manufacturier et 55,2% pour les services. Mais le marché immobilier s’est bien comporté le mois dernier, avec une hausse de 2%, plus qu’attendu, des ventes de logements anciens.

Au rang des actions du jour, le laboratoire Pfizer a grimpé de 2,42% à 49,90 dollars alors que son vaccin anti-Covid, développé avec la société allemande BioNtech (+9,58% à 382,10 dollars) a été pleinement approuvé lundi par l’autorité américaine du médicament, la FDA.

Ce plein feu vert des autorités sanitaires permet notamment à certaines autorités d’imposer la vaccination sans crainte de recours judiciaires.

Après la décision d’un juge de Californie qui a remis en cause le statut d’indépendant des chauffeurs des compagnies de réservation de voitures, Uber et Lyft dans un premier temps avaient perdu de la valeur. Mais ces titres ont finalement terminé en hausses respectives de 2,60% et 2,94%, car les deux groupes ont l’intention de faire appel.

Des poids lourds du Dow Jones comme Boeing (+3,16% à 219,40 dollars), la major pétrolière Chevron (+2,55% à 96,70 dollars) et le géant des semi-conducteurs Intel (+2,35% à 53,23 dollars) ont aidé à faire grimper l’indice pour sa 2e séance d’affilée.

Huit des onze secteurs du S&P ont conclu dans le vert, menés par le secteur de l’énergie (+3,77%) alors que les cours du pétrole ont rebondi
 

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