Les marchés européens soufflent après leur début de semaine en fanfare

AWP

1 minute de lecture

L’Europe finit dans le rouge avec des baisses de 0,72% à Paris et 1,42% à Milan. Londres a terminé à l’équilibre (-0,01%). A Zurich, le SMI avance de 0,67%.

Les marchés boursiers s’essoufflaient mercredi après deux séances de fortes hausses, leur ayant permis de revenir proches de leur niveau avant la découverte du variant Omicron.

Wall Street évoluait en ordre dispersé dans les premiers échanges: vers 17H25 GMT, le Dow Jones perdait 0,26%, le S&P500 0,07% mais le Nasdaq prenait 0,17%.

L’Europe a fini dans le rouge avec des pertes de 0,72% à Paris et 1,42% à Milan. Londres a terminé à l’équilibre (-0,01%). A Zurich, le SMI a gagné 0,67%. 

Les salles de marchés restent avant tout préoccupées par l’avancée des connaissances sur le variant Omicron.

«Les investisseurs sont clairement enthousiasmés par les premières données» sur Omicron et notamment sur la dangerosité du variant, détaille Craig Erlam, analyste d’Oanda.

Mais alors que plusieurs journaux britanniques ont fait état de réflexions gouvernementales sur de nouvelles restrictions sanitaires, «il semblerait que les dirigeants ne soient pas aussi enthousiasmés par ce qu’ils voient», nuance M. Erlam, qui se demande si «les marchés ne sont pas allés trop vite».

Mercredi, les laboratoires Pfizer (-0,76% à 51,33 dollars à New York) et BioNTech ont déclaré que leur vaccin était «toujours efficace» après «trois doses» contre le variant Omicron et souhaitent toutefois finaliser un vaccin adapté «d’ici mars».

Les marchés actions sont aussi pénalisés par la hausse des rendements sur le marché obligataire, qui se rapprochent un peu de leur niveau d’avant la découverte du variant Omicron.

Les intérêts sur les emprunts à 10 ans américains s’élevaient à 1,52%, contre 1,46% à l’ouverture des échanges, le taux allemand à même échéance a atteint -0,31% contre -0,37% à la clôture mardi.

Les investisseurs vont guetter aussi l’inflation aux Etats-Unis (CPI) publiée vendredi pour novembre, avant une semaine animée par les réunions des banques centrales. 

Le luxe en repli 

Les prises de bénéfices ainsi que les perspectives de nouvelles restrictions ont pesé sur le luxe, qui avait nettement rebondi depuis le début de semaine.

En France, LVMH a perdu 1,42% à 714,70 euros, Kering de 2,41% à 717,50 euros et Hermès de 2,62% à 1.577 euros. À Londres, Burberry a cédé 0,75% à 1.842 pence.

Nestlé grimpe 

L’action du géant de l’alimentation Nestlé grimpait de 1,58% à 123,80 francs suisses à la Bourse suisse, après l’annonce d’une réduction de sa participation dans L’Oréal (-0,54% à 418,25 euros à Paris). Les investisseurs saluent le vaste programme de rachat d’actions que le groupe suisse va lancer dans la foulée.

Mauvaises livraisons pour Hello Fresh 

Le livreur de repas à domicile, gagnant de la crise du COVID-19, est sanctionné après des prévisions de croissance des ventes et de résultat opérationnel qui ne sont pas suffisantes au goût des investisseurs. L’action a dégringolé de 10,92% à 76,36 euros.

Du côté du pétrole, de l’euro et du bitcoin 

Les cours de l’or noir montaient après la publication hebdomadaire des réserves commerciales de pétrole brut de l’Agence américaine d’information sur l’énergie, montrant une légère baisse.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février prenait (1,06%) à 76,25 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier gagnait 1,21% à 72,92 dollars vers 17H15 GMT.

L’euro accélérait sa hausse face au billet vert à 0,67% à 1,1342 dollar.

Le bitcoin perdait 0,23% à 50'400 dollars.

A lire aussi...