Les marchés européens gardent leur dynamique haussière

AWP

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Paris (+0,53%) et Francfort (+0,44%) signent de nouveaux records historiques en séance et en clôture. Londres progresse de 0,43% et Milan de 0,53%. A Zurich, le SMI glane 0,16%.

Les marchés mondiaux étaient toujours bien orientés jeudi, continuant de battre des records pour certains au lendemain du discours accommodant de la Réserve fédérale américaine (Fed).

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé après avoir atteint de nouveaux sommets mercredi: le S&P500 progressait de 0,25%, le Nasdaq de 0,68% mais le Dow Jones cédait 0,27% vers 17H10 GMT.

Dans le même temps, Paris (+0,53%) et Francfort (+0,44%) ont signé de nouveaux records historiques en séance et en clôture. Parmi les autres places européennes, Londres a progressé de 0,43% et Milan de 0,53%. A Zurich, le SMI a gagné 0,16%. 

La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi une réduction de son programme d’achats d’actifs, qui s’élevait à 120 milliards de dollars mensuels depuis le début de la pandémie.

Le mouvement «a été très bien communiqué et n’a surpris personne», a déclaré à l’AFP le chef économiste de SEB Jens Magnusson.

L’institution monétaire a décidé de réduire ses achats, à hauteur de 15 milliards de dollars chaque mois , tout en se disant prête à ajuster ce rythme.

Les investisseurs commencent à se tourner vers le marché de l’emploi aux Etats-Unis, à la veille du rapport mensuel du département américain du Travail.

Les inscriptions au chômage ont continué à reculer fin octobre aux Etats-Unis, se rapprochant de leur niveau d’avant pandémie, alors que les postes vacants restent nombreux et que les employeurs peinent à recruter. 

De son côté, la Banque d’Angleterre a maintenu jeudi sa politique monétaire inchangée, prenant à contre-pied le marché avec un taux directeur qui reste à son plus bas historique de 0,1%. Elle a toutefois signalé qu’une hausse serait probablement «nécessaire» dans les mois à venir.

Société Générale et Commerzbank dopés par leurs résultats 

Si le secteur bancaire dans son ensemble était plombé par la baisse des taux, Société Générale (+1,02% à 29,72 euros), après des résultats record et Commerzbank (+1,54% à 6,55 euros), après avoir rehaussé ses prévisions, sont parvenues à finir en hausse. 

À Milan, Intesa Sanpaolo a perdu 2,02% à 2,45 euros. La première banque italienne a vu son résultat net baisser au troisième trimestre.

Les banques anglaises souffraient le plus de la décision de la Banque d’Angleterre de maintenir ses taux. Natwest a perdu 5,60% à 212,30 pence et Lloyds 4,46% à 48,25 pence

Moderna souffre, Merck en forme 

La biotech américaine Moderna, qui commercialise un vaccin à deux doses contre le Covid-19, a revu à la baisse jeudi ses prévisions de recettes annuelles liées au sérum, ce qui faisait chuter son action à Wall Street de plus de 18%, à 282,31 dollars.

Merck profitait (+2,72% à 91,08 dollars) de l’autorisation de mise sur le marché britannique de ses comprimés anti-Covid, premier traitement oral disponible dans le monde.

Bonnes ondes pour BT 

À Londres, l’opérateur télécoms BT a bondi de 11% à 157,80 pence après avoir annoncé le rétablissement du versement du dividende, suspendu en mai 2020 au début de la pandémie

Le dollar galvanisé, la livre plombée 

Après les réunions des banques centrales, le dollar s’affichait comme le grand gagnant: il avançait de 1,43% face à la devise britannique, qui s’échangeait à 1,3492 dollar, et de 0,60% face à l’euro, qui cotait 1,1543 dollar vers 14H00 GMT.

La livre plongeait face à l’ensemble des grandes monnaies, dont la monnaie unique européenne (-0,85% à 85,55 pence pour un euro) après la réunion de la Banque d’Angleterre. 

De côté du pétrole et du bitcoin 

Les cours du pétrole revenaient jeudi sous leur niveau de clôture de la veille, dans une séance volatile, après la décision de l’Opep+ de maintenir inchangée en décembre sa politique faite d’une hausse mesurée de la production.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier perdait 0,63% à 81,48 dollars vers 17H10 GMT, après être monté jusqu’à 84,50 dollars quelques heures plus tôt.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre baissait de 0,92% à 80,11 dollars.

Le bitcoin cédait 2,52% à 61.190 dollars.

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