Le pétrole temporise, les stocks américains de brut attendus en hausse

AWP

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Vers 11h25, le Brent perdait 1,40% par rapport à la veille, à 85,19 dollars. À New York, le WTI lâchait 1,71% à 83,20 dollars.

Les cours du pétrole reculaient mercredi sans trop s’éloigner de leurs précédents sommets avant la publication à 14H30 GMT des dernières données sur les stocks américains par l’EIA, attendus en hausse par le marché.

Vers 09h25 GMT (11h25 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre perdait 1,40% par rapport à la clôture de la veille, à 85,19 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois lâchait 1,71% à 83,20 dollars.

Les deux contrats de référence restent cependant proches de leurs records pluriannuels battus lundi: le WTI a fait une incursion au-dessus de 85 dollars pour la première fois depuis octobre 2014, jusqu’à 85,41 dollars, quant le Brent a flirté avec son précédent sommet de 2018 en touchant 86,70 dollars.

Ces gains s’effritaient «après que l’API a rapporté que les stocks de pétrole ont augmenté» aux Etats-Unis, explique Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.

L’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d’une hausse des réserves commerciales de brut de 2,3 millions de barils la semaine passée.

L’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres mercredi, mais le marché table déjà sur une hausse, de l’ordre de 2 millions de barils selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg.

«Les gains du brut sont par ailleurs limités par les signes d’une reprise des discussions avec l’Iran sur le nucléaire», reprend M. Sandu.

Suspendues depuis juin, ces négociations entre la République islamique d’un côté et l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie de l’autre, ont pour objectif de sauver l’accord conclu en 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire et que les Etats-Unis ont dénoncé unilatéralement en mai 2018.

Si les négociations venaient à aboutir, l’allègement des sanctions entraînerait le retour sur le marché d’un volume important d’or noir, aujourd’hui sous embargo.

La légère hausse du dollar, de l’ordre de 0,35% ces trois derniers jours face à un panier de monnaies, n’arrangeait pas non plus les affaires du brut, rendu plus coûteux aux investisseurs munis d’autres devises.

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