Le pétrole se ressaisit, nouveaux sommets en ligne de mire

AWP

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Vers 14h15, le Brent gagnait 0,24% par rapport à lundi, à 86,20 dollars. À New York, le WTI s’appréciait de 0,39% à 84,09 dollars.

Après une première moitié de séance européenne dans le rouge, les cours du pétrole sont repartis à la hausse mardi tant les fondamentaux - offre contenue et demande qui repart - sont forts et à même d’éclipser tout épisode baissier.

Vers 12h15 GMT (14h15 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, coté à Londres, gagnait 0,24% par rapport à la clôture de lundi, à 86,20 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois s’appréciait de 0,39% à 84,09 dollars.

Les deux contrats de référence approchaient de leurs précédents records pluriannuels atteint la veille: le WTI avait alors fait un incursion au-dessus de 85 dollars pour la première fois depuis octobre 2014 et le Brent avait flirté avec son précédent sommet de 2018.

«L’offre étroite et une demande en constante augmentation» constituent le principal moteur des cours du pétrole, explique Naeem Aslam, analyste d’Avatrade.

Le report d’une partie de la demande de gaz et de charbon, dont les prix ont fortement augmenté à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord, participaient également à l’environnement haussier des cours du brut.

Poussant cet argument, les analystes de Goldman Sachs ont estimé dans une note dimanche que le cours du Brent pourrait dépasser 90 dollars d’ici la fin de l’année.

L’annonce d’une rencontre entre l’Iran et l’Union européenne combiné à des prises de bénéfices avaient quelque peu lesté les cours du brut plus tôt dans la journée.

Le vice-ministre iranien chargé du dossier nucléaire Ali Baghéri rencontrera en effet cette semaine à Bruxelles le négociateur européen Enrique Mora pour discuter d’une reprise des négociations à Vienne, a annoncé lundi à l’AFP le porte-parole du chef de la diplomatie européenne.

Suspendues depuis juin, ces négociations entre la République islamique d’un côté et l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie de l’autre, ont pour objectif de sauver l’accord conclu en 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire, avant que les États-Unis ne le dénoncent unilatéralement en mai 2018.

Si les négociations venaient à aboutir, l’allègement des sanctions entraînerait le retour sur le marché d’un volume important d’or noir, aujourd’hui sous embargo.

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