Le pétrole se reprend en Asie après le tweet de Trump

AWP

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Le WTI gagnait 45 cents à 55,95 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent progressait de 40 cents à 65,61 dollars.

Les cours du pétrole étaient de nouveau fermement orientés à la hausse, mercredi en Asie, après la gifle infligée par le président américain dans un tweet qui demandait aux producteurs de contenir la montée des prix.

Vers 04H30 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en avril, gagnait 45 cents à 55,95 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, également pour avril, progressait de 40 cents à 65,61 dollars.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont la Russie, se sont imposé des quotas qui ont été durcis début décembre.

Cette mesure a contribué à la remontée des prix depuis le début de l’année: les cours avaient atteint leurs plus hauts en trois mois vendredi, à 67,73 dollars pour le Brent et à 57,81 dollars pour le WTI.

Mais le président américain a refroidi l’ambiance en début de semaine en lâchant dans un tweet: «Les prix du pétrole montent trop. L’Opep, s’il vous plaît (...) gardez votre calme. Le monde ne peut pas encaisser une hausse des prix – trop fragile!»

Après une forte chute lundi, les cours se sont modestement repris mardi, et la hausse est désormais encouragée également mercredi par le rapport hebdomadaire de la fédération professionnelle American Petroleum Institute.

Elle a ainsi estimé que les réserves américaines de brut avaient baissé de 4,2 millions de barils au cours de la semaine dernière.

«Les prix ont progressé dernièrement, pas en raison d’une forte croissance et d’une demande à la hausse mais essentiellement en raison de baisses de production politiquement orchestrées par l’Opep et ses amis», a expliqué Ole Hansen, de Saxo Bank.

Il a cependant mis en garde contre le fait que ces réductions n’étaient pas durables pour soutenir les cours qui, fondamentalement, sont plombés par le ralentissement économique mondial.

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