Le pétrole orienté à la baisse en Asie

AWP

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Le WTI reculait d'un cent à 69,16 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le Brent cédait 20 cents à 79,63 dollars.

Les cours du brut étaient orientés à la baisse, mardi en Asie, après que l’Arabie saoudite malmenée par l’affaire Khashoggi eut indiqué qu’elle n’utiliserait pas l’arme pétrolière en riposte.

Vers 04h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, reculait d’un cent à 69,16 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en décembre, cédait 20 cents à 79,63 dollars.

«Le marché s’est encore retourné après les déclarations du ministre saoudien de l’Énergie Khalid Al-Falah, sans doute dans un effort pour faire retomber les tensions géopolitiques, selon lesquelles la production passerait prochainement de 10,7 milloins de barils par jour à 11 millions dans le cadre d’un effort pour contrecarrer l’incidence des sanctions américaines sur les exportations iraniennes de pétrole», a déclaré Stephen Innes, analyste chez OANDA.

La pression internationale a continué de s’accroître sur l’Arabie saoudite depuis que le royaume a reconnu samedi que le journaliste Jamal Khashoggi était mort à l’intérieur du consulat saoudien à Istanbul.

Les explications de Ryad sur la mort de ce critique du prince héritier Mohammed ben Salmane, exilé aux États-Unis, sont loin d’avoir convaincu les grandes capitales occidentales.

Mais le ministre saoudien de l’Énergie a indiqué que son pays n’avait «aucune intention» de mettre en place un embargo sur le pétrole comme en 1973.

«Cet incident passera», a déclaré Khaled al-Faleh dans une interview accordée à l’agence de presse officielle russe Tass: «L’Arabie saoudite est un pays tout à fait responsable. Pendant des décennies, nous avons utilisé notre politique pétrolière comme un outil économique responsable et l’avons isolée de la politique.»

Mais M. Innes a avancé que les prix pourraient repartir à la hausse, estimant que la hausse de production saoudienne pourrait ne pas suffire à contrebalancer les baisses de production du Venezuela et de l’Iran.

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