Le pétrole hésite, freiné par les hausses de taux des banques centrales

AWP

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Vers 11h15, le Brent prenait 0,51% à 103,73 dollars. Le WTI grappillait quant à lui 0,42% à 95,10 dollars.

Les prix du pétrole oscillaient entre gains et pertes lundi, freinés par les hausses des taux directeur des banques centrales mondiales qui pourraient éroder la demande, quand les inquiétudes quant à l’offre semblent légèrement s’apaiser.

Vers 09h15 GMT (11h15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,51% à 103,73 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois, grappillait quant à lui 0,42% à 95,10 dollars.

«Les prix du pétrole se négocient à la baisse (...) alors que le marché se prépare à une nouvelle hausse des taux d’intérêt américains mercredi», commente Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor.

La banque centrale américaine (Fed) devrait en effet procéder à une quatrième forte hausse de ses taux directeurs pour faire ralentir l’inflation, mais en tentant d’éviter de provoquer une récession.

Or, «une action agressive de la Fed pour combattre l’inflation pourrait ajouter aux pressions sur l’économie mondiale et réduire la demande mondiale d’énergie, en particulier si elle induit une récession américaine», affirme l’analyste.

La Banque centrale européenne (BCE) a «rejoint le mouvement de resserrement de la politique monétaire avec une hausse des taux plus importante que prévu (jeudi, ndlr), ce qui pourrait encore freiner l’activité économique et la demande de pétrole», souligne Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.

Quant aux inquiétudes concernant l’offre, elles ont été «tempérées par la reprise des flux de gaz russe vers l’Europe sur le gazoduc Nord Stream, après une maintenance», poursuit-il.

Vendredi, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé que la production de pétrole s’élevait actuellement à 860.000 barils par jours, contre 560.000 barils par jours avant la levée de l’état de force majeure sur certains terminaux.

Depuis mi-avril, six gisements et terminaux pétroliers majeurs avaient été fermés par des groupes libyens proches du camp de l’Est, qui réclamaient notamment une «répartition équitable» des recettes pétrolières.

La compagnie a également affirmé s’efforcer d’augmenter la production pour la ramener au taux normal de 1,2 million de barils par jour en deux semaines.

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